Wall Street a terminé sur une note irrégulière lundi, les indices Dow Jones et S&P-500 ayant été tirés vers le bas par Johnson & Johnson, tandis que le Nasdaq Composite a terminé en légère hausse, après avoir inscrit un record en séance, avant les comptes d'Alphabet, prélude à une vague de résultats en général et de valeurs high tech en particulier cette semaine. Wall Street a terminé sur une note irrégulière lundi, les indices Dow Jones et S&P-500 ayant été tirés vers le bas par Johnson & Johnson, tandis que le Nasdaq Composite a terminé en légère hausse, après avoir inscrit un record en séance, avant les comptes d'Alphabet, prélude à une vague de résultats en général et de valeurs high tech en particulier cette semaine. Alphabet a annoncé lundi une chute de 27,7% de son bénéfice trimestriel en raison d'une charge liée à une amende record de 2,4 milliards de dollars imposée par l'Union européenne à sa filiale Google. L'action, qui avait terminé la séance en hausse très modeste lui donnant un gain de près de 26% depuis le début de l'année, perdait près de 3% à 969 dollars en après-Bourse. Le groupe pharmaceutique diversifié, qui avait relevé la semaine dernière sa fourchette de prévision de son bénéfice annuel à la suite de résultats meilleurs que prévu au deuxième trimestre, a pâti ce lundi de l'arrivée d'un deuxième concurrent biosimilaire pour son traitement vedette Remicade contre la polyarthrite rhumatoïde. L'action J&J a perdu 1,7% à 133,01 dollars. Les investisseurs surveillent les résultats des valeurs high techs, dont le dynamisme commence à susciter quelques interrogations quant au bien-fondé de leurs valorisations, alors que des poids lourds tels que Facebook et Amazon doivent également publier leurs trimestriels cette semaine. Le secteur high tech (+0,25%) reste toutefois celui qui réalise la meilleure performance depuis le début de l'année mais il reste à voir comment il réagira mardi aux résultats d'Alphabet. Le seul autre indice sectoriel à avoir terminé la séance en hausse est celui des financières (+0,31%). Les analystes prévoient une hausse de 8,8% des bénéfices trimestriels des sociétés composant l'indice Standard & Poor's, alors que leur projection était de 8% au début du mois, selon Thomson Reuters I/B/E/S. Sur les 500 sociétés de l'indice S&P, 190 publieront leurs comptes durant cette semaine. L'indice Dow Jones a cédé 66,90 points (0,31%) à 21.513,17 points. Le S&P-500, plus large, a perdu 2,63 points, soit 0,11%, à 2.469,91 points. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 23,05 points (0,36%) à 6.410,81 points. L'indice S&P-500 est en hausse de 10,4% depuis le début de l'année et son PER est de 17,7, supérieur à sa moyenne de long terme qui est de 15. Le marché suit également l'évolution de la situation politique à Washington car il doute de plus en plus de la capacité du président Donald Trump à faire adopter ses programmes pro-croissance après l'échec de la réforme de la santé. Au plan macroéconomique, le Fonds monétaire international (FMI) a confirmé prévoir une accélération de la croissance économique mondiale à 3,5% cette année, soit 0,3 point de plus qu'en 2016, la révision à la baisse de ses attentes pour les Etats-Unis étant compensée par plus de dynamisme en zone euro et en Chine. Les investisseurs attendent aussi la conclusion, mercredi, de la réunion de politique monétaire de deux jours de la Réserve fédéraie. Elle sera suivie d'un simple communiqué publié à 18h00 GMT, qui sera comme de juste analysé pour y trouver éventuellement quelques indices sur l'évolution future des taux d'intérêt. Un dernier élément a joué sur le marché ce lundi, en négatif: les reventes de logements ont baissé plus que prévu en juin aux Etats-Unis, conséquence d'une pénurie chronique qui a poussé les prix moyens à de nouveaux records. Aux valeurs, Halliburton a perdu 4,2%. Le parapétrolier a publié de solides résultats pour le deuxième trimestre mais a averti que la croissance du nombre de puits en Amérique du Nord commençait à se stabiliser. WebMD Health a bondi de 19,8%, le site américain d'information médicale ayant annoncé lundi son rachat par la firme de capital-investissement KKR & Co, une transaction d'environ 2,8 milliards de dollars. Le fabricant de jouers Hasbro a laissé 9,4%, ayant annoncé un chiffre d'affaires trimestriel en hausse mais à peine supérieur aux attentes, en dépit d'une bonne demande pour ses jouets Transformers et Nerf aux Etats-Unis. Le volume a représenté 5,5 milliards de titres échangés, moins que la moyenne de 6,1 milliards des 20 dernières séances. Sur le marché des changes, le dollar s'est repris après avoir touché un plus bas depuis juin 2016 face à un panier de devises de référence, dans l'attente de la réunion de la Fed et des statistiques à paraître durant la semaine. Beaucoup d'analystes et d'investisseurs pensent que la Fed dira qu'elle commencera à réduire son portefeuille lors de sa réunion de septembre mais ils veulent en avoir la confirmation au terme de sa réunion de deux jours, cependant qu'une nouvelle hausse des taux n'apparaît pas vraisemblable avant décembre. C'est également dans l'attente de l'issue de cette réunion - et de la statistique du PIB du deuxième trimestre qui sera publiée vendredi - que les rendements des Treasuries ont monté. Les cours du pétrole ont terminé en hausse lundi sur le Nymex, l'Arabie saoudite s'étant engagée à réduire ses exportations pour permettre d'accélérer le rééquilibrage du marché. [L5N1KF5D8] L'or a réduit ses gains du début de journée pour terminer quasiment étale à 1.254,45 dollars l'once, après avoir inscrit 1.258,79 dollars en séance, un plus haut depuis le 23 juin. Reuters