Au lendemain de la rencontre à Paris où il a signé un accord avec son rival, le général Khalifa Haftar, pour l'arrêt des violences et l'organisation d'élections en Libye, le président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'entente nationale, Faïz Sarradj, est arrivé, hier à Alger, pour une visite de travail qui permettra «de faire le point sur les derniers développements de la situation» dans son pays, a-t-il déclaré à son arrivée à l'aéroport Houari-Boumediene, où il a été accueilli par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. Cette visite «s'inscrit dans le cadre des consultations régulières et de la coordination avec les autorités algériennes au sujet de la question libyenne […]. Les consultations avec les responsables algériens visent à œuvrer pour la stabilité et la sécurité de la Libye et de l'Algérie en tant que prolongement les unes des autres», ajoutera-t-il. M. Tebboune s'est entretenu par la suite avec le Président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, en présence du ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel. «Cette nouvelle visite de M. Faïz Sarradj, intervenant au lendemain de la rencontre de La Celle Saint-Cloud, en France, s'inscrit dans le cadre de la concertation permanente et des consultations régulières entre les deux pays», avait indiqué, pour sa part, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Elle «permettra ainsi de faire le point sur les récents efforts fournis en vue de l'accélération de la mise en œuvre du processus de règlement de la crise qui affecte ce pays frère et voisin, issu de l'Accord politique du 17 décembre 2015», ajoute le communiqué. Le séjour de M. Sarradj sera également «une opportunité de réitérer la position constante de soutien de l'Algérie à la dynamique de paix initiée sous l'égide de l'ONU dans ce pays, fondée sur la solution politique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale dans le cadre du respect de sa souveraineté nationale et loin de toute ingérence dans ses affaires intérieures», conclut le ministère des Affaires étrangères. R. C.