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L'Etat veut atteindre «un consensus national» pour gérer la crise économique Tebboune réuni aujourd'hui l'UGTA et le patronat pour préparer la prochaine Tripartite
C'est aujourd'hui que le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, réunira au Palais du gouvernement, les partenaires du Pacte national économique et social de croissance (Pnes), qui sont l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et le patronat, représenté par différentes organisations patronales. A l'ordre du jour de cette réunion : la préparation de la prochaine Tripartite qui devrait se tenir en septembre prochain. Une Tripartite qui sera la première à être présidée par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. A travers la rencontre d'aujourd'hui, M. Tebboune veut donc ouvrir les portes du dialogue et de la concertation avec les différents partenaires sociaux et patronaux. Il faut dire que depuis la présentation du plan d'action du gouvernement, M. Tebboune a toujours fait montre de sa détermination à travailler avec toutes les composantes du tissu économique et social national, qu'elles soient politiques, syndicales, académiques ou associatives, publiques ou privées. Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement est conscient qu'un consensus autour des questions nationales majeures facilitera grandement la réalisation des objectifs tracés dans son Plan d'action pour la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Aux yeux de M. Tebboune, il est ainsi important d'atteindre «un consensus national pour gérer la crise économique en vue de préserver l'indépendance et la souveraineté nationale dans la prise de décision». Et c'est dans cette optique qu'il veut, aujourd'hui, se concerter avec les partenaires du Pacte national économique et social de croissance, l'UGTA et le Patronat, à l'effet d'examiner «ensemble» la situation socioéconomique du pays et évaluer les mesures économiques prises par l'Etat depuis l'amorce de la baisse des cours pétroliers. Cette concertation, faut-il le signaler, intervient en dépit de la polémique née des mises en demeure adressées à différents opérateurs économiques, notamment le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), patron de l'entreprise ETRHB, Ali Haddad, dont l'organisation est partie prenante de la Tripartite et du pacte socioéconomique. M. Tebboune, qui veut relancer le dialogue social autour du Pnes (Pacte national économique et social de croissance) a ainsi adressé une série de convocations au FCE, CAP, Cipa, Cnpa ainsi qu'à l'Ugta, soit les 12 signataires du pacte. Ce faisant, il envoie un message sibyllin signifiant la nécessité de mettre un terme à ces stériles, improductives et insignifiantes polémiques pour passer à plus important : le débat autour d'objectifs et des défis auxquels il doit faire face du pays. Signé lors des travaux de la Tripartite tenue en février 2014 à Alger, ce Pacte s'est donné pour objectifs l'accélération du processus des réformes économiques, le développement industriel, l'amélioration du climat des affaires, le système de santé et de protection sociale, l'accès au travail et l'amélioration du pouvoir d'achat, ainsi que la sécurité énergétique et l'adéquation du système de formation avec les besoins des entreprises. Il est basé sur la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de promouvoir la concertation afin d'atteindre l'épanouissement économique. Rappelons que le gouvernement, l'Ugta, la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), le Forum des chefs d'entreprises (FCE), l'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa), la Confédération des industriels et des producteurs algériens (Cipa), la Confédération algérienne du patronat (CAP), l'Union nationale des investisseurs (UNI), la Confédération générale du patronat-Btph (CGP-Btph) et l'Assemblée générale des entrepreneurs algériens (Agea) sont signataires de ce Pacte. B. A.