La commission de discipline de la Ligue nationale de football, réunie le 1er mars, a prononcé des sanctions assez sévères à l'encontre de trois joueurs qui ont été expulsés, le week-end dernier, par les arbitres. Il s'agit de Khalil Boukedjane (CRB), de Brahim Zafour (JSMB) et d'Ishak Ali Moussa (WRB) Ils ont, tous les trois, écopé de cinq matches (un matches automatique + quatre fermes). Deux autres joueurs ont pris quatre matches, à savoir Hamza Oumamar (ASMO) et El Bahi Lazaref (WRB). Par ailleurs, les clubs du MCO et de l'ASK ont été sanctionnés par un match à huis clos. Il faut dire que ces sanctions sont tombées 24 heures seulement après la réunion du bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) durant laquelle il a été décidé de revoir à la hausse toutes les sanctions liées à des comportements anti-sportifs. Les instances footballistiques nationales, FAF et LNF, sous la conduite de Raouraoua et Mecherara, viennent donc de passer à l'acte. Par ces sanctions, la nouvelle équipe dirigeante du football national voudrait surtout donner le signal du commencement d'une nouvelle ère où aucun «écart» de la part des joueurs ne sera toléré. D'ailleurs, à ce propos, il est à noter que la dernière journée du Championnat national de division une, qui a eu lieu lundi dernier, s'est déroulée sans incidents plus au moins graves comme ceux vécus, ces derniers temps, à l'occasion de chaque journée. Deux joueurs avaient écopé de carton rouge, à savoir Galoul (NAHD) et N'jong (JSMB), sans que cela provoque un attroupement autour de l'arbitre ou même des contestations. Il n'y a pas eu, non plus, de jets de projectiles. Il est clair que le phénomène de la violence dans les stades n'est pas aussi simple pour qu'il soit «banni» en si peu de temps. Mais, en rendant les sanctions disciplinaires plus sévères, certains joueurs ou même des dirigeants et entraîneurs, ayant l'habitude de provoquer des incidents presque à chaque match, adopteront certainement, dorénavant, une attitude plus «tempérée». En dernier lieu, il est utile de rappeler que la commission juridique de la FAF avait amendé quelques articles du code disciplinaire et des règlements généraux de la fédération afin de rendre plus sévères les sanctions liées à la contestation des décisions de l'arbitrage et de violences envers les officiels du match, . Des sanctions qui peuvent aller jusqu'à la radiation à vie pour les joueurs qui se rendront responsables d'actes de violence contre un officiel si jamais l'agression cause une incapacité égale ou supérieure à quinze jours. A. A.