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Construire une nouvelle image de l'Afrique, loin des larmes et du sang Rencontre «Médias-Afrique» sur la couverture médiatique du 2ème Festival panafricain
Photo : Sahel Par Sihem Ammour Construire une nouvelle image de l'Afrique à travers ses richesses culturelles et artistiques grâce au rôle crucial des médias africains dans la couverture médiatique du Festival panafricain qui se déroulera du 5 au 20 juillet prochain à Alger était au cœur de la rencontre «Médias-Afrique» qui a débuté hier à l'hôtel El Djazaïr. Lors de l'ouverture de la rencontre, Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a invité «les professionnels des médias à mettre tout en œuvre pour assurer une large couverture médiatique au prochain festival d'Alger, dont l'objectif principal est de maintenir l'équilibre entre le particularisme africain et l'universalisme, et de promouvoir ainsi la diversité des expressions et le dialogue interculturelles ainsi que les valeurs culturels qui concourent à la consolidation de la paix et du développement». Il a ajouté que le festival est aussi «l'expression de la volonté de l'Afrique à renforcer la compréhension et la coopération entre ses peuples, afin de satisfaire leurs aspirations à la solidarité et à la fraternité dans le cadre d'une plus grande unité culturelle qui transcende les diversités ethniques nationales et régionales». Pour sa part, Khalida Toumi, ministre de la Culture, a mis en exergue le rôle important de la couverture médiatique de cet événement : «Nous voulons dire à ceux qui nous regardent que l'Afrique d'aujourd'hui est en mesure de se hisser et de s'affirmer dans tous les domaines. Nous voulons développer au sein de nos populations le sentiment de fierté et d'appartenance à un ensemble régional qui ne se nourrit pas de complexes et qui sait relever les défis.» Elle a invité les professionnels des médias africains à s'investir dans cette démarche : «C'est aux médias, c'est à vous, qu'échoit cette lourde responsabilité. C'est sur les médias que repose en partie la réussite de cet événement.» La ministre a, par ailleurs, informé l'assistance que de nombreux médias occidentaux avaient déjà exprimé le désir de couvrir et d'accompagner le festival et que le nombre de journalistes attendus dépasse les prévisions. Mais, la primauté ira aux médias africains qu'elle a encore une fois invités à être fortement présents lors de l'événement. Elle les a également conviés «à faire connaître l'importance de cet événement dans leurs écrits, leurs reportages et leurs couvertures médiatiques sur tous supports». Durant deux journées, la rencontre «Médias-Afrique», à laquelle participent une quinzaine de responsables de télévision, de radio, d'agence de presse et de la presse écrite de pays africains, peaufinera la stratégie de communication mise en place par le comité de préparation du Festival panafricain afin d'optimiser la couverture médiatique au niveau continental.Khalida Toumi a par ailleurs assuré que l'Algérie prendrait en charge, d'un point de vue logistique, tous les journalistes africains lors du «Panaf Alger 2009», leur assurant ainsi les meilleures conditions de travail pour mener à bien leur mission.La ministre de la Culture a conclu en soulignant qu'«il est temps de se libérer du regard de l'autre, car nous sommes capables d'écrire nos propres images et d'être souverains de ces images pour la renaissance de l'Afrique».