Le candidat Mohamed Saïd innove dans sa manière de présenter son programme électoral qui est aussi celui de son «Parti pour la liberté et la justice», préférant les débats de proximité que les meetings. «J'ai pris l'initiative, depuis hier [mardi], de transformer les meetings en rencontres-débats avec les citoyens afin de leur donner la parole et les faire participer aux meetings», a-t-il expliqué en marge d'une rencontre, hier, à Chlef. Mohamed Saïd préconise donc les débats de proximité tout au long de la période électorale, considérant que «la méthode classique et statique des meetings est moins efficace, alors que la méthode question-réponse a plus d'impact et rapproche davantage le candidat du citoyen». Dans cette rencontre-débat, il a présenté les grandes lignes de son programme, les raisons de sa participation au rendez-vous électoral d'avril prochain, ses attentes… mais aussi les conditions de déroulement de la campagne électorale. Des conditions qu'il affirme être difficiles pour cause de manque de moyens, à l'exemple de ceux de transport, et la non-disponibilité des salles où il devait animer ses meetings. «Nous perdons énormément de temps sur la route, ce qui nous pousse à écourter nos rencontres de proximité avec les citoyens», a-t-il déclaré. Pour ce qui est des salles, «ces dernières nous sont accordées dans un piteux état, quelques heures seulement avant l'organisation de nos meetings». Pour lui, «ces dépassements constituent un problème de fond qui nécessite une solution radicale et un changement de mentalité car, tant que persiste l'impunité, nul ne s'inquiètera des comportements illégaux». Sur ce registre, il appellera à la mise en place d'un texte de loi relatif à la subvention accordée aux candidats et à ce que cette subvention soit introduite dans la loi de finances. K. M.