Après l'élimination de l'EN juniors du second tour de la CAN 2009 aux dépens de la Mauritanie, celles de l'équipe A' par son homologue du Maroc, de la sélection algérienne A' du prochain tour de la 1e édition de la CAN 2009 de football réservée aux joueurs locaux, des dames au match retour pour le compte du deuxième et dernier tour qualificatif à la phase finale de la CAN 2008 qui aura lieu au mois de novembre au Rwanda, les autres sélections de jeunes ayant pris part aux différents tournois internationaux n'ont pas fait mieux, concédant défaite sur défaite. Récemment, à Tunis et à Alger, nos deux représentants de jeunes catégories ont confirmé tout le mal qu'on disait d'eux. Ils n'ont pas apporté la contradiction à leurs adversaires. Pis, ils ont accumulé les défaites pour se classer avant-dernier et dernier. Pourquoi le football masculin a-t-il tant de mal à s'imposer sur le continent ? Question récurrente que se posent les observateurs du ballon rond. Le gros problème du football algérien se trouve à la base. Nos clubs regorgent en leur sein d'athlètes qui ne maîtrisent pas, pour la plupart, les rudiments du ballon rond. Pour devenir grand et dominer l'Afrique, il faut reprendre le football à la base. Et cela passe par une formation solide et efficace. En un mot, il faut changer notre manière de jouer et épouser, dans sa totalité, le football moderne. Le deuxième problème majeur, c'est le «coaching». Toutes les campagnes africaines ont démontré que le «coaching» des entraîneurs algériens est en deçà de ce qu'il faut pour amener une formation sur le toit de l'Afrique. Nos entraîneurs pèchent le plus souvent à deux niveaux. D'abord dans le remplacement, où ils ont du mal à gérer les fins de match, surtout quand le score est serré. La panique prend le pas sur la lucidité. Et c'est le moment que choisissent ces entraîneurs pour mettre la pression sur leurs joueurs. Les footballeurs algériens doivent réapprendre les rudiments du ballon rond. Les entraîneurs doivent surtout faire leur autocritique et accepter de se recycler afin de revenir enseigner aux athlètes les nouvelles techniques du football moderne. Toutefois, les équipes algériennes doivent continuer de participer aux différentes compétitions internationales. Car, s'il est vrai qu'on apprend à l'école, il est tout à fait vrai que se frotter aux grands clubs d'Afrique permet de fourbir ses armes et surtout d'apprendre beaucoup. M. G.