De notre correspondante à Tlemcen Amira Bensabeur Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) a appelé hier depuis Tlemcen les Algériens à voter en masse le 9 avril prochain et à faire de cette date «une fête nationale historique». Animant un meeting populaire dans le cadre de la campagne électorale pour la prochaine présidentielle, en faveur du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, M. Ahmed Ouyahia a exhorté l'assistance, et à travers elle l'ensemble des Algériens, à être au rendez-vous pour «barrer la route à ceux qui appellent au boycott depuis les salons d'Alger». «Nous voulons que femmes et hommes sortent en grand nombre pour élire le candidat Bouteflika», a-t-il martelé. Il a abordé, à cette occasion, les «grands projets» réalisés durant les deux derniers mandats du candidat Bouteflika et leurs impacts «positifs sur le développement du pays et l'amélioration du cadre de vie des citoyens». Il a rappelé qu'à Tlemcen 27 000 logements ont été réalisés et 90 000 foyers raccordés au réseau de gaz naturel, signalant que «l'université est devenue plus grande que celle de Bab Ezzouar d'Alger». Expliquant le programme du candidat Bouteflika, le SG du RND a indiqué que le premier mandat présidentiel a «permis le recouvrement de la paix et de la stabilité, tandis que le second a permis au peuple algérien de retrouver sa dignité et son honneur». «Notre pays est devenu prospère, nous ne voulons plus dépendre de la bonne volonté extérieure», a-t-il poursuivi. «L'Algérie a réalisé d'énormes progrès ces dix dernières années, dans tous les domaines de la vie économique, politique, sociale et culturelle», a-t-il relevé. Evoquant le volet culturel, il a mis en relief le «retour aux festivals et autres activités culturelles grandioses, telles que ‘‘Alger, capitale de la culture arabe 2007'' et bientôt ‘‘Alger, capitale africaine, 2011'', ‘Tlemcen capitale de la culture islamique''». Fustigeant la contrebande aux frontières algériennes, M. Ouyahia a indiqué que «les trabendistes ne nous font pas peur et que ce phénomène {trabendo] nuisible à la société et à l'économie nationale doit cesser par la force de la loi, et l'Etat se doit d'offrir du travail aux personnes qui s'y adonnent». Le Premier ministre a expliqué qu'il s'agit là d'un phénomène qui mine l'économie du pays, et que c'est un terrain propice pour le crime organisé.L'accent a été mis sur la nécessité d'éradiquer ce fléau quelles que soient les circonstances. Evoquant les grandes mues, économique, politique, industrielle, sociale, il affirmera que l'Algérie est devenue, grâce à la politique de Bouteflika, un pays fort sur tous les plans.