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La Commission exécutive de l'UGTA aura lieu après le congrès du RND Alors que les syndicats des finances obtiennent des revalorisations salariales importantes
La Commission exécutive nationale (CEN) de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) se tiendra après le 3ème congrès du Rassemblement national démocratique (RND), prévu les 25, 26 et 27 juin à l'hôtel Aurassi. C'est ce que nous avons appris de sources proches de la Centrale syndicale. En somme, la plus haute instance de la première organisation syndicale du pays entrera en conclave au début du mois de juillet au plus tard. Et ce, trois mois après la tenue du congrès de la Centrale. La tenue à cette date de la CEN est motivée par le fait que beaucoup de ses membres sont des militants du parti dirigé par Ahmed Ouyahia et donc occupés pour le moment par la préparation des troisièmes assises de cette formation politique. De plus, plusieurs membres de l'actuel conseil national du RND faisaient partie du précédent secrétariat national de l'UGTA. Lesquels pourraient postuler pour leur reconduction. Mais selon des informations que nous avons pu obtenir auprès de cette formation, le secrétaire général du RND a décidé de ne pas leur renouveler la confiance pour représenter le parti (même si l'UGTA revendique son indépendance) au sein de l'exécutif de l'organisation syndicale. Il leur est particulièrement reproché, en tout cas pour la plupart d'entre eux, leur inertie, voire leur immobilisme, à l'intérieur de l'UGTA. A telle enseigne que ce sont les syndicalistes militants du FLN qui ont repris du poil de la bête, appliquant à la lettre la directive de leur premier responsable, selon laquelle l'ex-parti unique devrait s'atteler après la tenue de son congrès à reprendre les rênes de l'ensemble de ce qu'on appelle communément les organisations de masse. Il l'avait déjà déclaré lors d'une conférence de presse qu'il avait animée il y a quelques mois au siège du FLN. Et en attendant que la lutte entre ces deux partis de l'Alliance présidentielle aboutisse, le secrétaire général de l'UGTA reste au-dessus de la mêlée. Abdelmadjid Sidi Saïd, pour le moment unique porte-parole de l'organisation syndicale, vaque à ses occupations traditionnelles, à savoir la recherche de la solution aux problèmes des travailleurs, les négociations salariales, résoudre les conflits qui interviennent entre employés et directions d'entreprise, ou encore à élaborer avec les experts du monde professionnel des documents pouvant servir de base de travail pour de futures négociations avec le gouvernement et le patronat. C'est le cas du code du travail, mais aussi de la préparation de la prochaine tripartite à l'occasion de laquelle beaucoup de problèmes, intervenus entre deux «pourparlers», seront soulevés. A l'exemple de la non-application du pacte économique et social, signé il y a presque deux ans (1er octobre 2006) et dont certaines organisations patronales revendiquent la révision, voire le dénoncent. Ainsi, et pour rester dans ce registre, l'une des victoires de la Centrale syndicale post 11ème congrès réside dans la conclusion, la semaine dernière, d'une convention collective entre l'ABEF (Association professionnelle des banques et des établissements financiers) et les syndicats d'entreprise des banques. Laquelle convention a vu la mise en œuvre du relèvement du point indiciaire ainsi que d'autres avantages au profit des banquiers. F. A.