à quelques jours du coup d'envoi des examens de fin d'année -tous paliers confondus- les préparatifs vont bon train au niveau des différentes structures du ministère de l'Education nationale chargées de mener l'opération à bon port. A cet effet, M. Boubekeur Benbouzid a présidé, hier, au siège de son département, une réunion de travail qui a regroupé les directeurs de l'éducation des 48 wilayas du pays. Il saisira l'opportunité de cette rencontre pour donner à ses subordonnés et non moins collaborateurs un certain nombre de directives à même d'assurer le bon déroulement de ces échéances ô combien déterminantes pour l'avenir des élèves et que les parents appréhendent avec une certaine tension. «La rencontre d'aujourd'hui permettra d'écouter les avis des uns et des autres. Ce n'est qu'à la faveur de la concertation et du dialogue que l'on pourra choisir les méthodes les plus à même de faire avancer l'enseignement que nous dispensons, surtout qualitativement parlant. Ce dernier ne peut être assuré que grâce au suivi du travail quotidien accompli par les élèves et les enseignants», insistera M. Benbouzid, ajoutant que l'opération inhérente à l'état d'avancement des programmes dans les clases d'examen (6e, BEM et baccalauréat) sera élargie, dès la prochaine année scolaire, aux autres classes appartenant à tous les paliers de l'enseignement. Pour ce qui est de l'actuelle année scolaire, les intervenants étaient unanimes à dire que les choses se présentaient sous le meilleur des auspices dans la mesure où tous les programmes scolaires ont été achevés à la date initialement fixée par la tutelle, en l'occurrence le 15 mai dernier. La seule exception a trait aux établissements de 7 wilayas (enseignement secondaire) qui n'ont pas achevé une unité relative aux sciences physiques. «Mais, compte tenu du fait que près de 3 semaines nous séparent de l'examen du baccalauréat, les élèves ont toute la latitude d'étudier et d'assimiler cette unité», certifiera le secrétaire général du ministère. Il faut dire que, du côté du ministère de l'Education nationale, on accorde une très grande importance à l'achèvement des cours au niveau des établissements scolaires répartis à travers le pays afin que les élèves se présentent, le jour «j» à chances égales. S'agissant du volet financier inhérent au déroulement des examens de fin d'année, le ministre indiquera qu'une rallonge du budget initial (fixé à 4,5 milliards de dinars) a été ordonnée dans le but d'assurer le meilleur déroulement possible des épreuves et de prendre en charge tous les volets s'y rattachant. Lors des débats, et pour ce qui est des cours de soutien dispensés aux élèves dans le but de combler leurs lacunes, le ministre de l'Education nationale demandera des explications au sujet du faible taux réalisé (20%) dans les wilayas de Djelfa, Laghouat et Béchar. Pour lui, la faute n'incombe pas seulement aux élèves et aux parents d'élèves. A signaler que 444 514 candidats se présenteront aux épreuves du baccalauréat, 558 266 au BEM et 635 589 à l'examen de fin d'enseignement primaire. Pour ce qui est des centres de déroulement et de correction des examens, ils sont au nombre de 14 662. B. L.