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Rien n'est fait pour un environnement propre
Les trottoirs croulent sous les détritus et les fast-foods regorgent de bactéries
Publié dans La Tribune le 10 - 06 - 2009


Photo : Sahel
Par Rachida Merkouche
L'été, c'est la saison propice à la prolifération des bactéries et au pullulement des microbes. La question de l'hygiène s'impose sans cesse dans notre quotidien, tant sa prise en charge fait défaut, et tant les répercussions de l'insalubrité sur notre santé et sur notre environnement sont graves. Elle s'impose avec plus d'acuité durant la période estivale, avec toutes les appréhensions que l'on peut aisément imaginer. Des trottoirs et des coins de rue qui croulent sous les détritus et qui dégagent une puanteur à provoquer un haut-le-cœur, ce n'est pas ce qui manque. Cette image caractérise toutes nos villes, devenues à la longue des dépotoirs à ciel ouvert. Les odeurs nauséabondes et les eaux fermentées qui se dégagent des décharges ne semblent gêner personne. Les citoyens enjambent sans rechigner les déchets putréfiés et ne réagissent nullement à la vue des enfants -les leurs ou ceux des autres- en train de jouer dans ces lieux et même de plonger leur main dans les immondices pour en retirer un objet.
Les maladies qui en découlent sont nombreuses et constituent un problème de santé publique. Mais personne ne semble conscient de tous les risques encourus au milieu d'un tel fatras qui nous sert de cadre de vie, pas même les autorités en charge de la gestion de ce volet.
Les municipalités, comme les entreprises d'enlèvement de déchets, sont certainement défaillantes, le contrôle sur le terrain n'étant pas une de leurs préoccupations. Combien d'immondices s'amoncellent plusieurs jours de suite, voire plusieurs semaines, les éboueurs faisant l'impasse sur… les impasses et les rues étroites. Des décharges sont abandonnées, sous prétexte qu'elles ne sont pas réglementaires. Le nettoyage des lieux ne se fait jamais, ni celui des bacs qui sont souvent éclatés. Il faut dire que la responsabilité est partagée entre les élus, les responsables des entreprises d'enlèvement et les citoyens. Ces derniers se servent de tout espace libre pour y déposer leurs détritus et leurs gravats, sans se soucier des conséquences de leur geste qui est, par conséquent, pris comme exemple par beaucoup de leurs concitoyens. L'insalubrité, ce sont aussi ces lieux de restauration : pizzerias, gargotes et autres fast-foods où l'absence d'hygiène est criante. Les consommateurs s'y accommodent à leur corps défendant et y sont même fidèles, l'ère étant à la restauration rapide et à moindre coût, du moins par rapport aux restaurants ayant quelque peu la cote. Encore que ces derniers ne constituent pas tous des exemples de propreté. Tables et chaises crasseuses, ustensiles à la couleur incertaine tant les ingrédients s'y sont incrustés au fil du temps, plateau de cuisson brûlé et table de travail recouverte de résidus de fromage et de pâte, cafards traversant la nourriture, le décor devrait repousser le moins exigeant des consommateurs et soulever les estomacs les plus solides. C'est le contraire qui se produit. L'affluence est telle qu'aucun effort n'est fait par ces hommes -et ces femmes aussi, car il y en a-, qui s'investissent dans la restauration rapide au gain tout aussi rapide. Les contrôles semblent ne rien y faire. Manquant de régularité, ils ne sont pas aussi dissuasifs que l'exige l'intérêt du consommateur. L'état des lieux prouve que l'hygiène est un luxe auquel on n'accèdera pas de sitôt.


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