Photos : S. Zoheir Par Karima Mokrani La journée d'hier n'était pas du tout chargée pour les candidats au baccalauréat 2009, toutes filières confondues. Une seule épreuve au menu et la même pour tous : «l'éducation islamique» de 8 h à 10 h 30 mn. Aucune autre épreuve dans le reste de la journée. Ce qui ne signifie pas toutefois que cet examen d'entrée à l'université soit terminé. Bien au contraire, une autre journée, peut-être l'une des plus dures, attendait beaucoup d'entre eux le lendemain (aujourd'hui). De l'avis des candidats, le sujet de «l'éducation islamique» est abordable et à la portée de tous. Les garçons et les filles avaient le moral. Les littéraires, option «philosophie» plus que tous les autres. Et pour cause ! «C'est le dernier jour pour les littéraires en philosophie», indique une responsable du lycée «Omar Racim» à Alger. Non sans souligner que ses élèves ne composent pas dans cet établissement mais qu'ils sont répartis entre les deux lycées «Kheirreddine Barberousse» et «Ibn Ennas». Les littéraires inscrits dans les langues étrangères composeront, aujourd'hui, dans l'une des deux matières, l'espagnol ou l'allemand. Alors que les scientifiques et les candidats qui sont dans les filières «gestion» et «mathématiques-techniques» subiront deux épreuves : la physique et la philosophie. L'une le matin, l'autre l'après-midi, donc toute la journée, jusqu'à 18 heures. Il n'empêche que les candidats gardent confiance en eux. «Le plus dur est passé», lance une fille au lycée «El Ouarthilani» dans la commune de Belouizdad. Nombre de ses camarades laissent entendre que, jusque-là, l'examen du baccalauréat s'est déroulé dans de bonnes conditions et que les épreuves étaient plus ou moins accessibles. «Pour le moment, ça marche bien», soutiennent-ils. Rappelons que le taux de réussite au baccalauréat, sessions 2006, 2007 et 2008, a dépassé les 50%. Le ministre Benbouzid s'attend à un taux plus important, cette année. Il l'a affirmé plusieurs fois, dans ses sorties dans différentes wilayas du pays.