Les épreuves du baccalauréat se sont achevées hier à l'échelle nationale. Les avis des candidats sont partagés : certains parlent de sujets trop longs et d'autres de sujets abordables. Dans la journée d'hier, les candidats de la filière des langues étrangères ont affronté l'épreuve d'espagnol ou d'allemand, selon les options, et ceux des filières sciences expérimentales, mathématiques et maths techniques ont subi les épreuves de philosophie et de physique. Pour la filière gestion, les épreuves de philosophie et d'économie étaient au menu. Mais ce qu'il faut relever, c'est que contrairement à l'année passée, les candidats n'ont pas beaucoup souffert des erreurs ou d'anomalies dans les sujets d'examen. Toutes les épreuves étaient sans « erreurs », affirme-t-on au niveau syndical. Les syndicalistes et les surveillants ne se sont pas plaints des conditions d'organisation. « Dans l'ensemble, les épreuves se sont déroulées dans de bonnes conditions », affirme-t-on, d'autant plus que « le ministre a personnellement veillé sur cet examen en se déplaçant dans différentes wilayas ». Le seul point négatif soulevé dans cette session, c'est le nombre de candidats par classe d'examen qui a atteint les 25 au lieu des 20 dans les années précédentes. « Les surveillants et les encadreurs se plaignent des salles chargées, difficilement maîtrisables », affirme Larbi Nouar, le coordinateur du Cnapest à El Watan Week end. Comme chaque année, ce sont particulièrement les candidats libres qui lâchent à la dernière minute. Le ministère a enregistré un taux de 20% d'absentéisme contre 1% dans les rangs des scolarisés. En attendant la fin de travail des 33 000 professeurs correcteurs, les candidats guettent impatiemment le 8 juillet, date de publication des résultats.