Le groupe parlementaire d'amitié algéro- vénézuélien a été installé hier au siège de l'APN, lors d'une cérémonie présidée par le vice-président de la chambre basse du Parlement, Seddik Chiheb, et en présence de l'ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en Algérie, Michel Mujica, et du président de la commission des affaires étrangères et de la coopération et des membres du groupe, composé de 18 membres.Seddik Chiheb a, lors de sa présentation des membres de ce groupe, présidé par Mohamed-El Mehdi El Kacimi-El Hassani, a particulièrement focalisé l'attention sur Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, dont «le choix est un signe de l'engagement envers les causes justes que mènent les pays frères et amis», en précisant que la lutte que mène le peuple vénézuélien s'est avérée juste». Il a ajouté que «l'Algérie des 1,5 million de martyrs restera toujours aux côtés des causes justes». Selon lui, «le groupe parlementaire d'amitié vise à consolider les liens d'amitié et de coopération entre les institutions parlementaires et à développer la solidarité entre les peuples et nations».Pour sa part, l'ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela, Michel Mujica, a d'abord, lors de sa dernière visite à l'APN dans le cadre de la solidarité avec la population de Ghaza, qu'il qualifie de «moment très émouvant», mis en relief cette initiative qui fait partie de «petits pas très importants». Il évoquera, dans ce sens, la solidarité de l'Algérie qui a accueilli, au sein des complexes pétroliers à Arzew et Skikda, des groupes d'étudiants vénézuéliens comptant parmi les plus démunis du pays. L'ambassadeur rappellera, en outre, l'aide présentée par l'Algérie au gouvernement vénézuélien en 2002, à la suite du crash pétrolier qu'a connu ce pays, réduisant sa production à un millier de véhicules par jour. «Nous avons pu survivre grâce à l'aide qui nous a été fournie par l'Algérie», malgré, dit-il, l'attaque au cocktail Molotov dont l'ambassade d'Algérie à Caracas a fait l'objet de la part des groupes d'extrême droite», révéla-t-il. «La lutte de libération algérienne était la nôtre, et constitue une référence pour nous», a affirmé l'ambassadeur du Venezuela, avant d'ajouter par ailleurs que «la création du groupe parlementaire d'amitié entre les deux pays doit être une référence sur les plans politique et parlementaire». A. R.