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Les médecins de Bouira veulent se mettre au diapason des nouvelles pratiques thérapeutiques Troisième édition des journées médicochirurgicales et dentaires
De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Près de 600 participants entre médecins spécialistes, généralistes, chirurgiens-dentistes, paramédicaux, membres du Croissant-Rouge algérien, ainsi que des responsables de la santé au niveau de la wilaya, ont pris part jeudi dernier aux travaux de la troisième édition des Journées médicochirurgicales et dentaires, organisée par l'Association des médecins d'exercice libéral (AMEL) et la direction de la santé à la maison de la culture de Bouira. Cette rencontre scientifique a été animée par près de 15 conférenciers, dont des professeurs ou des spécialistes, venus de huit wilayas du centre du pays, a indiqué le président de l'association AMEL. Des stands d'exposition ont été réservés aux délégués médicaux représentant de grands laboratoires pharmaceutiques connus à travers le pays et à l'étrangers et qui ont assisté pour présenter les produits et médicaments nouvellement produits. Selon le responsable de ladite association, les médecins et praticiens sont concernés par l'amélioration de la qualité des soins prodigués à leurs patients ; ils doivent réfléchir aux moyens et à la manière d'assurer le minimum réglementaire de formation médicale continue. Pour cela, ils devraient prendre des initiatives dans ce domaine, avant de subir les exigences du législateur sous la pression des organismes d'assurances. Le même responsable a indiqué dans l'éditorial de la revue El Hakim, lancée par AMEL pour la circonstance : «Les initiatives pour le renforcement de la formation continue des médecins doivent venir de nous. Nous ne devons pas subir une évaluation de nos pratiques professionnelles sur la base de critère définis en notre absence par des organismes dont le premier souci ne vise pas réellement l'amélioration de la qualités des soins.» D'autres participants ont souligné l'importance de la rencontre qui entre dans le cadre de l'échange des connaissances et d'expériences acquises sur le terrain et qui doivent être adaptées aux nouvelles pathologies apparues dans le monde ces dernières années et les recherches réalisées à travers le monde dans le domaine du traitement des différentes maladies. Parmi les objectifs principaux que se sont tracés les organisateurs, la programmation de cycles de formation diplômante au profit des médecins dans le domaine des urgences médicales, de l'échographie avec des professeurs spécialistes et des experts représentant les firmes internationales qui produisent des équipements médicaux et d'imagerie. De son côté, le directeur de la santé a mis en exergue l'effort de l'Etat dans ce domaine, citant le nombre d'établissements hospitaliers réalisés (7 hôpitaux publics, plusieurs dizaines de centres de santé de proximité, 4 cliniques privées, 23 polycliniques) et d'autres en chantier à travers les différentes localités, cela à côté de la consistance du personnel de la santé, tous corps confondus, pour une wilaya qui compte près de 700 000 habitants, dont le nombre de praticiens est estimé à 224 spécialistes, 430 généralistes, 183 chirurgiens-dentistes, 1 606 agents paramédicaux et 121 pharmaciens. Questionné sur les mesures prises par le secteur pour faire face à la grippe porcine à travers la wilaya, le responsable de la prévention au niveau de la DSP a indiqué qu'un hôpital de référence a été créé au niveau de l'hôpital Boudiaf de Bouira et doté d'un pavillon d'isolement, de quatre lits pour la réanimation et de 26 lits pour l'hospitalisation. Ce pavillon est équipé de deux ambulances, de masques et de produits de protection. Il a ajouté que la cellule de veille envisage la création d'un service similaire au niveau de l'hôpital de Sour El Ghozlane, en précisant que le stock de sécurité disponible en Tamiflu au niveau du secteur est suffisant pour le traitement de 20 000 personnes. Selon lui, aucun cas suspect d'infection par le virus H1N1 n'a été signalé au niveau de la wilaya, notamment en cette période de retour des émigrés.