L'entreprise Sonatrach a mis en place un gigantesque projet, estimé à un milliard de dollars, pour la mise à niveau de ses 16 000 kilomètres de pipelines. Objectif : assurer le maximum de sécurité et une protection de l'environnement. C'est ce qu'a dévoilé hier, à l'hôtel Mercure, Abdelkader Oulhadj, chef du projet «Réhabilitation transport par canalisation» (RTC) à la Sonatrach, en marge d'une journée d'information sur les produits innovants pour la protection anti-corrosive du pipe et pour sa réhabilitation organisée par Napco (North African Pipe Control), représentant officiel de Kleiss et Cobv, entreprise hollandaise spécialisée dans le domaine. Cette société a présenté des produits innovants pour la réhabilitation des pipelines. Elle propose de nouvelles solutions déjà largement choisies dans le Moyen-Orient, notamment l'Egypte, l'Iran, le Bahreïn. Il s'agit notamment de STOPAQ, EXTRUBOND, FIBAROLL. «Nous avons contacté le ministère de l'Energie pour homologuer ces produits», a affirmé Adnan Rebba, directeur général de Napco. Concernant l'état actuel des pipelines, dont certains remontent à la période coloniale, le chef du projet RTC dira qu'«on fonctionne avec le minimum de risque, sachant que le risque zéro n'existe pas». «Nous sommes en train d'inspecter de façon régulière les pipelines», ajoutera-t-il encore, avant d'expliquer que «le projet de réhabilitation des pipelines s'étale sur une durée de sept ans et concerne la mise à niveau de 2 000 kilomètres par an». S'agissant des produits innovants pour la protection anti-corrosive du pipe et sa réhabilitation, Abdelkader Oulhadj dira qu'ils sont intéressants mais qu'ils doivent au préalable faire l'objet de nombreux essais de sécurité et d'efficacité par la Sonatrach. L'entreprise nationale des hydrocarbures devra toutefois sélectionner le partenaire qui offre les meilleures solutions via un avis d'appel d'offres. A. B.