De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Le vaccin a été conçu pour assurer une protection contre certains types de maladies pouvant nuire à l'organisme de chaque personne, laquelle doit suivre un programme de vaccination bien défini depuis le jour de sa naissance. Actuellement, les parents veillent à la vaccination de leurs enfants selon un calendrier bien établi. Cependant, il se trouve que certaines personnes habitant en milieu rural préfèrent ne pas opter pour cette nouvelle technique de protection et continuent de faire face aux différentes maladies au moyen d'une médecine traditionnelle.Pour ce qui est des services concernés, toutes les dispositions ont été prises pour la mise en pratique du programme de vaccination à travers la wilaya de Aïn Defla. Les structures de santé, composées de 4 établissements publics hospitaliers (EPH) et 4 établissements publics de santé de proximité (EPSP) assurent l'application du programme de vaccination établi par la tutelle. Il est à signaler que certains jours seulement de la semaine sont programmés pour la vaccination au niveau de ces structures pour des raisons d'ordre fonctionnel, sachant que le personnel chargé de la vaccination n'ouvre un flacon de vaccin qu'une fois que le nombre personnes à vacciner est suffisant. Cette pratique, qui dérange la population, est argumentée par le fait que la péremption des doses restantes dans le flacon se fait d'une manière rapide et ce en dépit des moyens de conservation. Concernant la disponibilité des vaccins, il semble que, parfois, il y a un peu de retard dans l'approvisionnement, le vaccin antigrippal est souvent livré aux structures concernées avec un retard par rapport à la date du calendrier. Cette situation est constatée aussi dans les officines d'autant que la distribution se fait d'une manière centralisée. Entre autres, seuls les vaccins contre les allergies sont disponibles au niveau des officines. Au moment où la grippe porcine se propage partout dans le monde, y compris en Algérie, la population ne cesse de s'interroger sur la disponibilité du vaccin. De nombreuses personnes se préparant à effectuer une omra ont peur d'être contaminées par ce virus qui peut avoir des effets néfastes sur la santé des personnes et peut même causer la mort à certaines d'entre elles, en particulier les personnes âgées. En somme, dans cette wilaya de l'intérieur du pays, la vaccination n'est pas suivie parl'ensemble de la population ; celle vivant en milieu urbain donne plus d'importance à ce moyen de protection; par contre une grande partie des citoyens vivant à la campagne préfère vivre naturellement et habituer leur organisme à se défendre contre toute menace.