Photo : Hacène Par Karima Mokrani Les préinscriptions à l'université ont commencé hier. Elles s'étalent sur une durée de près de trois semaines : une première phase de 6 jours, du 12 au 17 juillet et une deuxième phase de 12 jours, du 18 au 29 juillet pour la confirmation de la préinscription. Ces préinscriptions se font par Internet sur deux sites : www.orientation.esi.dz et www.mesrs.dz. Nul besoin de se rendre dans un établissement universitaire pour effectuer l'opération. Un ordinateur connecté au réseau Internet suffira pour transmettre les choix du nouveau bachelier. La précision dans la recherche des choix doit être toutefois de mise pour éviter toute erreur fatale. Raison pour laquelle cette étape est répartie d'ailleurs en deux phases. «L'étudiant peut se tromper dans le choix des spécialités comme il peut regretter d'avoir mentionné un choix au lieu d'un autre… Nous lui offrons la chance de refaire la préinscription pour changer ses choix», explique le Dr Ahmed Berraghda, vice-recteur chargé de la pédagogie à l'université d'Alger. Pour assurer une bonne orientation des nouveaux bacheliers, des portes ouvertes sont organisées partout dans les établissements universitaires du pays. Cette initiative du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a commencé hier et prendra fin vendredi prochain. Les inscriptions définitives commenceront le 29 juillet et se termineront le 6 août. Les recours commenceront à la même date et se termineront le 3 août. Les transferts ne seront possibles qu'à partir de septembre. Comparativement aux années précédentes, l'université d'Alger est à l'aise cette année. Tout comme les autres universités du pays. La raison est évidente : le nombre de lauréats au baccalauréat est nettement inférieur. Il n'est que de 110 759 au niveau national, alors qu'il avait dépassé les 178 000 en 2008. Donc, pas de risques majeurs de connaître les problèmes des années passées. Toujours à l'université d'Alger, le système LMD (licence-master-doctorat) connaît une avancée considérable dans un grand nombre de filières. Selon M. Berraghda, le taux de réussite au LMD est de 67%. Ceci pour les premières délibérations. Il devra être plus important après les examens de synthèse. Pour cette année, le LMD sera appliqué à trois autres formations : anglais, documentation et archéologie. Pour ce qui est des écoles supérieures, il est à souligner qu'un changement majeur est introduit par les responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui comptent se lancer enfin dans l'expérience des pôles d'excellence. Ainsi, apprend-on, des classes préparatoires seront ouvertes cette année dans certaines filières. Les étudiants parmi les meilleurs lauréats y suivront deux années de tronc commun. Un concours et d'autres conditions suivront pour accéder à un niveau supérieur.