La pollution affecte le QI des enfants dans l'utérus L'exposition à la pollution affecte le quotient intellectuel des enfants pendant la grossesse de leur mère, selon une étude américaine publiée dans la livraison d'août du journal Pediatrics. L'étude portant sur 249 enfants pendant cinq ans vivant dans les quartiers de Harlem et du Bronx près de New York, montre que les HAP, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, diminuent le QI des enfants dès la grossesse. Les HAP sont des polluants toxiques issus de la combustion du charbon, du diesel, de l'essence ou du gaz. L'étude menée par le Columbia Center for Children's Environmental Health (CCCEH) montre que les enfants exposés à des hauts niveaux de HAP (2,26 nanogrammes/m3) ont montré un QI inférieur de 4,31 à 4,67 points à celui des enfants non-exposés. Ces conclusions sont préoccupantes car ces moindres performances en termes de quotient intellectuel peuvent avoir des conséquences en termes de performances à l'école. Les effets de ces polluants sur le QI de ces enfants était similaire à ceux diagnostiqués chez les enfants ayant été exposés à de faibles niveaux de plomb. Le plomb, qu'on trouve dans les peintures vétustes, des revêtements et des conduites d'eau est nocif, notamment pour le système nerveux. Insuline et risque de cancer : pas de lien établi Les études publiées récemment dans la revue Diabetologia «ne permettent pas d'établir de lien» entre la prise d'analogues de l'insuline, notamment la glargine (Lantus/Optisulin), et la survenue de cancer, a conclu l'Agence européenne du médicament (EMEA). L'EMEA et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) «confirment aux patients qu'il n'y a pas lieu de modifier leur traitement», a indiqué jeudi l'AFSSAPS dans un communiqué. L'insuline glargine est autorisée dans l'Union européenne depuis le 9 juin 2000 pour le traitement du diabète chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant de plus de six ans et est commercialisée dans les 27 pays de l'UE. Deux médicaments en contenant, Lantus et Optisulin, sont commercialisés par Sanofi-Aventis. Deux des quatre études publiées en juin dans la revue Diabetologia, suggéraient un lien possible entre le développement d'un cancer du sein et la prise d'insuline glargine. Une troisième étude retrouvait une augmentation du risque de cancer (sans préciser la nature des cancers) avec toutes les insulines. Une quatrième étude ne montrait pas d'augmentation du risque pour des cancers tels que sein, pancréas, colo-rectal et prostate. «A l'issue de l'analyse de ces études, l'EMEA conclut que, compte tenu des biais méthodologiques identifiés, ces études ne permettent pas d'établir de lien entre la prise d'insuline glargine et l'augmentation du risque de cancer. Leurs résultats sont en outre contradictoires», a indiqué l'AFSSAPS qui recommande aux patients de poursuivre leur traitement par insuline, et les met en garde contre toute modification de leur traitement sans avis médical. Ghardaïa : plus de 120 cas de brucellose humaine enregistrés 124 cas de brucellose humaine ont été enregistrés dans la wilaya de Ghardaïa depuis de début de l'année en cours, selon un bilan des services de la santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH). L'ensemble de ces personnes affectées par cette zoonose dénommée également fièvre de Malte ont été prises en charge par les structures sanitaires de la wilaya et leur état de santé est hors danger, soulignent les responsables de la santé. Le nombre le plus important des cas a été enregistré à Guerrara, région réputée être le bassin laitier de la région (49 cas), suivie de la localité de Daya Ben Dahoua (29 cas), Ghardaïa (23 cas), Metlili (10 cas), Berriane (09 cas) et Zelfana (04 cas). Les habitudes de fabrication de fromage du terroir à l'état traditionnel dénommé «Kamaria» est à l'origine de la propagation de cette pathologie, selon des médecins de la région de Ghardaïa.