Le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi a indiqué, jeudi dernier, lors d'un point de presse animé en marge de la cérémonie de sortie de la 11e promotion d'agents féminins de l'ordre public (AOP-femmes) qui a eu lieu à l'Ecole de police de Aïn Benian, à Alger, qu'il n'y aurait pas de mesures de sécurité particulières durant le mois de Ramadhan qui «ne fait pas exception à la règle». Selon lui, la police est «prête à intervenir à tout moment aussi bien durant le mois de Ramadhan que durant les autres mois de l'année». Sur un autre plan, à propos des incidents qui ont eu lieu récemment dans le quartier de Bab Ezzouar, à Alger, entre des ressortissants chinois et des Algériens, le premier responsable de la police a déclaré qu'une enquête est en train d'être menée. Néanmoins, il a tenu à affirmer que les services de sécurité algériens assureront la sécurité des étrangers comme ils le font avec les Algériens. Ali Tounsi a profité de cette occasion également pour démentir les «rumeurs» faisant état de supposées «divergences» entre lui et le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni. «Ce ne sont que des rumeurs. Tout se fait dans la coordination. Il n'y a aucun problème», a-t-il déclaré. S'exprimant, par ailleurs, sur l'évolution des effectifs des agents de la Sûreté nationale, Tounsi a affirmé que «13 000 à 15 000 éléments sont recrutés annuellement» et que «le recrutement se poursuivra au sein de la police qui accordera un intérêt particulier à la qualité de la formation de l'agent de police dans le but de servir le citoyen». Selon lui, la direction de la police a pour objectif d'atteindre une couverture sécuritaire d'un policier pour 300 habitants alors qu'elle est actuellement d'un policier pour 400 habitants, ce qui est «loin des normes internationales», a-t-il précisé. A propos de la présence féminine dans la police, Tounsi a indiqué que le taux, estimé à 6%, n'a pas atteint ceux réalisés mondialement même s'il est le meilleur sur le plan arabe et africain. Il a donc insisté sur «l'impératif d'augmenter le nombre de femmes dans ce secteur pour atteindre celui des Etats pionniers». En dernier lieu, il est utile de rappeler que le premier responsable de la police avait présidé la cérémonie de sortie de la 11e promotion d'agents féminins de l'ordre public (AOP-femmes). Une promotion baptisée du nom de la martyre Fatiha Khodja, composée de 491 éléments. Ces derniers ont exécuté des exhibitions comprenant notamment les techniques de défense et le montage et démontage des armes. A. A.