De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche La réaction de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) et de la Direction générale des impôts sur la taxe de 5% instituée dans la loi de finances complémentaire rassure quelque peu les usagers de la téléphonie mobile. Ladite taxe est applicable aux rechargements prépayés et concerne uniquement les opérateurs de ce service. Donc, il n'y a aucune augmentation de tarif pour les prix des cartes ou sur les montants des rechargements. De ce fait, des buralistes de Bouira ont indiqué avoir reçu la visite des agents de la direction des impôts au sujet des tarifs pratiqués pour les cartes de rechargement, à la suite des appels de citoyens qui se sont plaints auprès des services des impôts du maintien des augmentations, sur les prix des cartes ou sur les montants des rechargements par la totalité des buralistes. Certains parmi ces derniers ont déclaré qu'ils s'opposent à travailler à perte, en accusant les opérateurs de la téléphonie mobile d'être responsables de cette situation, du fait que les opérateurs ne leur garantissent que 2% des bénéfices. Une situation qui a permis aux buralistes, depuis plusieurs années déjà, de fixer une taxe de 10 DA pour les recharges à 100 DA à leurs clients, qui payaient toujours sans crier gare. Au fait, dans la chaîne «opérateurs, distributeurs et buralistes», tout le monde trouvait son compte sur le dos du citoyen. Par ailleurs, nous avons appris, hier, auprès des mêmes buralistes que les distributeurs ont décidé, depuis mercredi dernier, d'une grève en boycottant les produits des opérateurs Nedjma et Djezzy. Cette grève a engendré une pénurie des cartes de recharge prépayées des crédits Storm et Flexy au niveau des buralistes. Cela a provoqué des désagréments pour plusieurs usagers qui, après avoir été lésés par les opérateurs et les buralistes, ne peuvent plus joindre leurs proches et sont contraints, donc, de mettre de côté leur téléphone mobile et de revenir au fixe. Mais à quel prix encore ? Du fait que les communications du fixe vers le mobile sont très coûteuses, d'autres citoyens se sont rués vers les distributeurs de puces Mobilis pour acheter une autre ligne.