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Près d'un millier de martyrs entassés découverts près de Beni Snous dans plusieurs charniers Le hasard a voulu que cette découverte coïncide avec le 20 Août
De notre correspondante à Tlemcen Amira Bensabeur Plusieurs fosses et tranchées longues de 40 m contenant un millier de corps datant de la guerre de libération nationale ont été découvertes tout récemment près de la région de Beni Snous par le professeur et chercheur M. Guentari lors de l'ouverture d'une piste par un bulldozer. Selon ce chercheur, des squelettes et crânes ont été déterrés dès les premiers coups de pelle de l'engin. «On s'apprêtait à ouvrir une piste pour faciliter le déplacement des équipes lors du tournage du film Khawanis el Djazaïr lorsque soudain nous fumes surpris par des dizaines de squelettes qui ont fait surface.» Il s'agit, selon le chercheur, de l'un des massacres les plus atroces commis contre l'humanité durant la guerre de libération nationale. Des centaines de personnes ont été sauvagement tuées sur ces lieux relevant des monts de Osfour près de la région de Beni Snous. Le chercheur qui avait alerté toutes les autorités, notamment le président de la République et le ministre des Moudjahidine, a expliqué que les premiers constats font état de l'enterrement de personnes vivantes et ligotées, puisque le témoin en question affirme que les traces des fils de fer témoignent de l'atrocité du colonialisme françaisCes fosses où sont actuellement entassés des centaines de cadavres à l'état de squelettes, ont été découvertes dans deux points «El Gunater et Mechamech». La découverte de crânes humains et autres ossements sera marquée après l'Aïd, selon le chercheur, par une minutieuse recherche. Notons que certains squelettes portaient des vêtements de combat, d'autres des vêtements civils et que le destin a voulu que cette découverte coïncide avec la période du 20 Août, date glorieuse de la révolution. Dans l'ouest du pays, plusieurs batailles et accrochages ont marqué l'histoire de la guerre de libération nationale. A ce sujet, des Mémoires ont été éditées à ce sujet, notamment Avoir 17 ans le 1er Novembre 54 de Sahi Med Tidjini, les Hommes de l'ombre de Mohamed Lemkami, un livre qui a été largement lu par la communauté de Tlemcen, ainsi que des Mémoires de Bali Belhassen, etc.