Les feuilles de myrtille pourraient soigner l'hépatite C Des chercheurs japonais pensent que les feuilles de myrtille, prises en complément alimentaire, pourraient ralentir la progression de l'hépatite C. Une équipe de l'université de Miyazaki au Japon a identifié une substance, la proanthocyanidine, proche de ce qu'on trouve dans le raisin, qui pourrait lutter contre le virus, qui se transmet par le sang ou le sperme ou par l'utilisation de seringues souillées, et est situé dans le foie et peut mettre 20 ans à se transformer en maladie. Les myrtilles étudiées provenaient du sud-est des Etats-Unis. Les experts de santé ont listé d'autres gestes qui ralentissent la progression de la maladie, comme ne pas boire d'alcool, manger sainement, boire beaucoup et éviter les médicaments réduisant le taux de cholestérol, qui passent par le foie. Découverte d'un gène réduisant l'efficacité des anticoagulants Des chercheurs américains ont découvert un gène dont une variation réduit l'efficacité de l'anticoagulant Plavix, l'un des plus prescrits pour diminuer le risque de formation de plaques et de caillots dans les artères coronaires, selon une étude publiée récemment. Ce défaut génétique, qui empêche l'organisme de métaboliser ce médicament, multiplie pas 2,4 fois le risque d'attaque cardiaque, cérébrale et de décès, selon les auteurs de cette recherche, parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Environ 32% des personnes ne répondent pas au Plavix, l'un des médicaments les plus vendus dans le monde et jusqu'à un tiers de la population américaine serait porteuse de cette variation du gène appelé CYP2C19. Les résultats de ces travaux confirment un lien révélé précédemment entre la moindre efficacité du Plavix et des variations courantes du même gène. Mais cette étude est la première à identifier une variation spécifique de ce gène responsable de l'inefficacité du Plavix en utilisant une technique sophistiquée permettant de scanner rapidement des centaines de milliers de marqueurs génétiques dans l'ADN. Un médicament traitant l'hypertension efficace contre la sclérose en plaques Un médicament contre l'hypertension artérielle serait efficace pour traiter la sclérose en plaques et empêcher, voire inverser, les paralysies qui en résultent, selon une étude conduite sur des souris de laboratoire dont les résultats ont été publiés dernièrement. Les chercheurs ont provoqué chez les animaux des lésions cérébrales similaires à celles responsables de la sclérose en plaques chez les humains. Certaines souris ont ensuite été soignées au lisinopril, un médicament générique contre l'hypertension artérielle développé par la firme pharmaceutique américaine Merck et commercialisé sous le nom de Prinivil. Les souris ayant reçu le médicament ont produit un grand nombre de cellules immunitaires appelées lymphocytes T. Ces cellules empêchent chez les souris de laboratoire comme chez les humains les maladies auto-immunes dans lesquelles le système immunitaire attaque des cellules et tissus sains de l'organisme. Les animaux traités avec le lisinopril n'ont pas développé les symptômes de la maladie. Les souris déjà paralysées, elles, ont rapidement connu une disparition de leur paralysie. Les résultats de cette recherche laissent penser que le lisinopril pourrait avoir le même effet chez des personnes atteintes de sclérose en plaques ou même souffrant d'autres maladies auto-immunes.