Photo : S. Zoheïr Par Hassan Gherab Une union sacrée ou une sacrée union, pour accoucher d'une revue dédiée au 9ème art. La présentation du premier bilan du dernier Festival international de la bande dessinée d'Alger (FIBDA) a été l'occasion d'annoncer la naissance d'El Bendir qui se consacrera à la BD et aux bédéistes. De l'autre côté du pays, dans l'Ouest, Saïda plus précisément, c'est le 7ème qui a fait l'événement. Une petite association locale, en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya, a organisé des Journées du cinéma algérien qui ont permis aux habitants de cette ville de redécouvrir le grand écran et aux cinéastes de faire le point sur la situation du 7ème art en Algérie et ses perspectives. On retiendra l'appel à la réactivation des ciné-clubs et à la réforme du cadre législatif du travail cinématographique, qui s'avèrent nécessaires pour l'adapter aux développements intervenus dans tous les domaines et tous les segments de l'industrie cinématographique. Dans un autre chapitre, Ali Nabti, un spécialiste des arts folkloriques et de la culture, révèle et affirme que les écrits d'Isabelle Eberhardt sont d'un «grand intérêt» anthropologique car ils permettent de mieux connaître la vie des Algériens à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans son analyse, l'universitaire démontera l'idée selon laquelle l'écrivaine française était une espionne de l'armée française, et de la manière la plus logique. Et si d'aventure on s'intéresse aux dangers que les industriels font peser sur l'environnement et sur notre santé, le livre de la journaliste française le Monde selon Monsanto révèle le crime avec préméditation de ce géant de l'industrie agroalimentaire. «Les documents que le livre révèle ne laissent planer aucun doute. L'entreprise a pris l'habitude d'affirmer publiquement le contraire des connaissances dont elle dispose en interne. Grâce à Marie-Monique Robin, nous savons désormais que Monsanto savait ! Oui, l'entreprise connaissait les conséquences toxiques de ses productions. Elle n'en a pas moins persévéré. Et on l'a laissé faire…», écrit le militant engagé dans la lutte pour la préservation de l'environnement, Nicolas Hulot, dans la préface de l'ouvrage.