De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Les Douanes algériennes veulent gagner le pari de la modernisation et de la mondialisation. L'administration de Abdou Bouderbala veut même se rapprocher des investisseurs. D'ailleurs, des directions centrales et des sous-directions pour la facilitation des procédures douanières au profit des investisseurs et des importateurs seront créées. C'est ce qui ressort, en tous les cas, des déclarations du directeur général Abdou Bouderbala qui s'exprimait dans le cadre de la deuxième conférence des cadres des Douanes algériennes à l'Ecole supérieure d'Oran. Le premier responsable du corps des Douanes a estimé, lors de son allocution, qu'il faut désormais «harmoniser les Douanes algériennes avec leurs homologues internationales et relever les défis que nous imposent les exigences de la mondialisation et le commerce international», dira-t-il. Selon l'orateur, la deuxième conférence nationale des cadres des Douanes «est une étape d'évaluation d'une durée d'une année». Bouderbala a exhorté le corps des Douanes «à se mobiliser contre la contrebande, le blanchiment d'argent, le trafic international de la drogue, l'évasion fiscale, etc.». Par ailleurs, on apprendra que le corps des Douanes algériennes fonctionne en sous-effectifs. Un déficit en matière de ressources humaines qui se traduit par un besoin de plus de 13 000 agents. Un manque à gagner que les responsables du secteur ont compensé par le chapitre de la formation et des échanges. Dans ce cadre, on apprendra que chaque année ce sont entre 800 et 1 000 agents qui sont formés. Par ailleurs, la direction générale des Douanes formera quelque 20 000 agents d'ici l'horizon 2010. Sur un autre registre, le statut particulier des douaniers a été élaboré et est en cours de négociation avec la fonction publique. A ce sujet, on nous signalera que des postes nouveaux seront créés et les salaires revalorisés, selon une grille spécifique et les postes de responsabilité. On nous fera savoir, sur un autre chapitre, que, «dorénavant, seuls les indicateurs de performance primeront. En d'autres termes, les Douanes algériennes sont, désormais, tenues par un impératif de rentabilité.