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Le ministère de l'Industrie mise sur le financement mixte des projets Renforcer le partenariat avec la BID et amorcer des joint-ventures entre Algériens et étrangers
Synthèse de Smaïl Boughazi Le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI) et la Banque islamique de développement (BID) comptent renforcer leur partenariat dans l'optique de faciliter le financement de projets. C'est ce qu'a affirmé un communiqué émanant dudit ministère. M. Hamid Temmar, qui a reçu le président de la Banque islamique de développement (BID), le Dr Ahmed Mohamed Ali, a saisi l'occasion pour soulever la question du financement des projets. Selon la même source, Temmar a, en fait, réitéré «la disponibilité de [l'Algérie] pour examiner et approfondir toute proposition à même de renforcer le partenariat dans le but de faciliter le financement de tout projet et d'accompagner et encourager les entreprises à mieux s'insérer dans les secteurs porteurs en vue de dynamiser la production [...]». Dans le même ordre d'idées, les deux parties ont convenu d'œuvrer de concert afin de mieux aborder l'examen des dossiers relatifs au domaine de l'industrie et, plus particulièrement, les questions relatives à l'amélioration de l'accès des entreprises au financement pour une relance économique et une croissance consolidée. Les deux parties ont également abordé des questions relatives à l'échange d'expérience, notamment, selon le président de la BID, «la mise à la disponibilité de l'Algérie de compétences avérées», ajoute le communiqué. Dans ce sillage, il y a lieu de rappeler que l'Algérie est prête à «financer la création de partenariats ou d'entreprises en joint-venture entre investisseurs algériens et étrangers» en contrepartie d'un transfert de savoir-faire technologique et de management. C'est ce qu'a annoncé Temmar il y a quelques jours devant une délégation d'hommes d'affaires allemands conduite par le ministre de l'Economie, des Transports, de l'Agriculture et de la Viticulture. Pour lui, l'Algérie est prête à financer toutes les opérations d'investissement qui seront réalisées avec des partenaires étrangers mais à condition qu'elles soient accompagnées de transfert de savoir-faire dans les domaines notamment de la technologie et de la gestion. En ce sens que ce nouveau concept économique de l'Algérie est basé sur une «relance de l'appareil de production pour satisfaire les besoins de consommation». Temmar, qui mise beaucoup sur ce mode de financement, avait expliqué aux Allemands que la gestion des entreprises ainsi créées entre des partenaires allemands et des investisseurs publics ou privés algériens sera confiée au partenaire étranger pour une période contractuelle de dix années au minimum. Et c'est dans cet objectif qu'un programme de réhabilitation du secteur privé national dans lequel plusieurs milliards de dollars seront injectés, est en cours de préparation, annonce Temmar.