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«La situation sécuritaire enregistre toujours des succès», selon Zerhouni Faisant état de la numérisation des registres d'état civil dans moins de deux années
«La situation sécuritaire enregistre toujours des succès», a affirmé jeudi le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, qui a annoncé que «quatre terroristes se sont rendus mercredi dernier et quatre autres ont été mis hors d'état de nuire». M. Zerhouni a déclaré qu'«au cours de ces dernières semaines, six terroristes se sont repentis et d'autres faits prisonniers». Il a souligné que la réconciliation nationale a été un «élément important» dans cette évolution, en plus de la relance du «développement économique» aux niveaux national et local. «Nous avons toujours dit, sans réduire la vigilance et la combativité des services de sécurité et de l'Armée nationale populaire, que la solution sécuritaire devrait être accompagnée par d'autres mesures, dont la loi sur la réconciliation nationale qui a porté ses fruits, de même que la concorde civile qui, à elle seule, a permis de faire en sorte que 6 000 éléments armés à déposer les armes», a indiqué le ministre. Par ailleurs, M. Zerhouni a fait savoir que le projet de découpage administratif «est encore à l'étude», alors que le projet de nouveau code communal a été présenté au gouvernement, précisant que sa rédaction finale «n'a pas encore été faite». Quant au nouveau code de wilaya, il a révélé que «son élaboration vient de commencer», ajoutant que la révision du code électoral est «envisageable» mais que la priorité est donnée aux codes communal et de wilaya. D'autre part, M. Zerhouni a expliqué que «le dossier de demande d'agrément de tout parti qui n'a pas encore été agréé est incomplet», affirmant que «tous les demandeurs d'agrément savent pourquoi leur dossier est bloqué». Une vaste opération de numérisation de la totalité des registres d'état civil, estimée à 400 000, concernant environ 60 millions d'actes, sera engagée à partir de cette année, a également indiqué le ministre, précisant que cette opération se fera dans deux années au plus tard. Le contentieux autour des prénoms est «insignifiant» et le nombre de cas de refus de prénoms par l'état civil «ne permet pas de dire que des officiers de l'état civil ont outrepassé la loi en vigueur», a souligné M. Zerhouni, affirmant, en outre que sur 570 000 naissances inscrites en 2008, seulement 54 cas de litige autour des prénoms ont été enregistrés, dont 48 réglés. A. R. Tounsi souligne l'importance de la contribution citoyenne à la sécurité Le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, a salué jeudi dernier à El Oued «les succès enregistrés par la police algérienne» à travers son rapprochement du citoyen, en affirmant, que «nous avons obtenu, grâce au citoyen, toutes les grandes victoires opérées quotidiennement sur la scène sécuritaire». «La police algérienne, qui a accordé une place prépondérante à la formation de la ressource humaine, dispose aujourd'hui d'importants moyens et d'éléments formés», a indiqué le DGSN. S'agissant du statut de la police, M. Tounsi a affirmé que «la police algérienne n'est pas la seule concernée et que plusieurs autres statuts, de différents corps de métiers, sont sur la table du gouvernement». La Sûreté nationale compte aujourd'hui dans ses rangs près de 160 000 éléments. Les effectifs supplémentaires qui viendront la renforcer, a ajouté M. Tounsi, «apporteront un plus dans la prise en charge des différentes questions sécuritaires se posant à la société». Ces renforts bénéficieront nécessairement d'une formation de qualité avec en prime l'utilisation des technologies modernes propres au travail de police, a-t-il dit. Au sujet des évènements de Berriane, dans la wilaya de Ghardaïa, M. Tounsi a indiqué que «des spécialistes en psychologie et sociologie relevant de la Sûreté nationale avaient été dépêchés sur les lieux, et que des conclusions sur la question ont été soulevées au gouvernement». A. R.