Photo : Riad Synthèse de Mekioussa Chekir à la veille de la célébration des manifestations du 11 décembre 1960, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné que celles-ci étaient «l'expression évidente de la volonté d'un peuple qui a signé une épopée populaire ayant démasqué de par son audace, sa conscience et son adhésion à son avant-garde combattante les artifices résiduels de l'occupation». Dans un message adressé aux participants à la conférence sur cet événement historique et lu par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, le président Bouteflika a ajouté que le peuple algérien «avait imposé à l'occupant sa volonté d'arracher la liberté et de recouvrer sa souveraineté», rapporte l'APS. Le chef de l'Etat précisera à ce propos que «ni le terrorisme ni même le soutien de l'OTAN et sa machine militaire et médiatique à travers le monde n'ont eu raison de son combat pour le triomphe de sa révolution dont l'écho avait gagné le monde entier». Le chef de l'Etat a par ailleurs souligné que la révolution algérienne avait «de par sa justesse et sa popularité dans les concerts des nations et les champs de bataille fait taire les sceptiques, dissipant ainsi les doutes quant à la victoire proche et inévitable du peuple algérien». Le président Bouteflika a en outre rappelé que «l'une des spécificités constantes de notre peuple est sans doute son adhésion, coeur et âme, aux questions de son devenir et son adhérence, comme un seul homme mu d'une volonté de fer, à défendre son unité populaire et son intégrité territoriale, ses valeurs, ses symboles et ses idéaux, ne craignant à raison aucune critique ni reproche et ne fléchissant jamais devant les défis et les difficultés». Après avoir souligné que le peuple algérien «a fait front, il y a 49 ans jour pour jour, au colonisateur qui s'était immobilisé depuis plus d'un siècle sur notre territoire en tentant par tous les moyens d'effacer de l'histoire la réalité d'une nation séculaire et authentique», le président Bouteflika a ajouté qu' «en ce jour béni parmi ceux qui ont marqué la révolution, il dut relever un autre défi après celui décisif de novembre 1954 et les positions qui s'en sont suivies et qui ont troublé le colonialiste et son Etat». L'auteur du message a par ailleurs affirmé que «notre unité constitue le pivot des autres fondements que nous devons toujours incarner afin de préserver nos acquis moraux et matériels et faire avancer avec rationalité et responsabilité notre processus de développement et civilisationnel en vue de rattraper et de dépasser des siècles de sous-développement du fait de l'occupation.» Et d'ajouter : «Notre peuple en est capable car Dieu l'a gratifié de potentialités exceptionnelles. Un pays qui recèle diverses ressources et une jeunesse remarquable par laquelle il a prouvé à travers les siècles qu'il n'accepte pas l'humiliation et qui a démontré sa résistance à toute épreuve». Il a encore souligné que le peuple algérien «a offert à l'humanité des symboles, des créations et des oeuvres en science, en littérature et dans bien d'autres domaines hautement compétitifs». Et de conclure en conviant les jeunes Algériens à poursuivre cette œuvre historique en relevant les défis de l'heure sur les plans économique et social.