Photo :Riad Par Hasna Yacoub Tout en affirmant que des terroristes se rendent ou sont arrêtés régulièrement «et je pense que c'est une preuve qu'ils rencontrent des difficultés», le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivité locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni, a annoncé que le nombre des terroristes en activité est beaucoup plus réduit que ce qui est rapporté dans certaines déclarations faisant état de l'existence de «300 à 400 terroristes». «La meilleure façon d'estimer ou d'avoir une idée sur le nombre de terroristes, c'est de voir leurs manifestations dont le nombre est réduit», a déclaré M. Zerhouni en marge de la cérémonie de sortie de promotions qui s'est déroulée hier à l'Ecole supérieure de police de Châteauneuf. Selon le ministre, les chiffres avancés incluent les réseaux de soutien. «Avec tout ce monde-là, ils ne doivent pas être loin du chiffre. Mais comme effectifs susceptibles de commettre des actes terroristes, le nombre est nettement plus réduit», a-t-il expliqué. Il est à rappeler dans ce contexte que le directeur général de la Sûreté nationale, M. Ali Tounsi, qui a soutenu que «la base de la sécurité en Algérie est bien le citoyen», estime que l'Algérie a dépassé l'époque de l'insécurité due au terrorisme et ce, grâce à la mobilisation de la population et des services de sécurité. Pour le chef de la police nationale, «c'est la fin du terrorisme en Algérie». Sur un autre chapitre, le ministre de l'Intérieur a rappelé que l'objectif du gouvernement est d'atteindre 180 000 policiers. «Nous allons dans ce sens graduellement. Cet acquis, est le résultat de la décision du président de la République qui consiste à couvrir les quatre coins du pays d'une présence de la police et de la Gendarmerie nationale pour faire bénéficier les citoyens de la sécurité.» M. Zerhouni a, en outre, mis en exergue l'importance des nouvelles techniques dont bénéficient les policiers, notamment en ce qui concerne la lutte contre la cyber-criminalité. Interrogé, d'autre part, sur les associations chrétiennes qui activent en dehors de la loi, le ministre a souligné que celles-ci se sont engagées à adhérer au cadre légal. «La loi s'applique pour toutes les religions. Elle s'applique aussi bien pour l'ouverture de salles de prière que pour la nomination des personnes chargées de diriger le culte», a-t-il relevé.