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L'amélioration du niveau de vie de la population rurale tributaire d'un bon découpage administratif Des communes continuent de souffrir du sous-développement
Le découpage administratif a été longtemps montré du doigt, désigné comme étant le premier responsable du déséquilibre en matière de développement entre les différentes régions. Si les spécialistes en développement et planification sont conscients des préjudices que peut causer le découpage sur les groupements d'habitations et les communes localisées dans les zones frontalières, il se trouve que sur le terrain, il reste encore beaucoup à faire pour remédier à cette situation, laquelle nécessite une prise en charge particulière et ce, en dépit des dispositions engagées par les autorités. De nombreux douars et groupements d'habitations souffrent aujourd'hui de lacunes enregistrées dans le découpage administratif à travers de nombreuses wilayas du pays. Aïn Defla, cette wilaya du centre du pays, au relief très accidenté souffre également de cette situation, qui se répercute négativement sur le niveau de vie et la croissance de la population. Les autorités essayent par tous les moyens de prendre en charge les préoccupations des citoyens, cependant, beaucoup de contraintes n'arrangent pas les choses d'autant qu'il faut des enveloppes financières conséquentes, autrement dit un programme de développement spécial, lequel prend en compte une mise à niveau en matière de développement. Aujourd'hui, de nombreux douars témoignent de ce sous-développement, imposé par le choix d'un découpage administratif n'ayant pas pris en compte la population concentrée dans les zones inter-wilayas. La commune d'El Maine relevant de la wilaya de Aïn Defla, souffre de cette situation vu sa localisation dans la partie sud-ouest du vaste territoire de cette wilaya, à proximité des zones frontalières avec les wilayas de Tissemsilt et Chlef. De nombreux douars souffrent de l'absence de certaines commodités nécessaires à une vie ordinaire. La zone El Djouahra, située dans la partie ouest de cette commune, continue de souffrir de l'absence de moyens de transport, de l'eau potable, de la prise en charge médicale, ce qui pousse les personnes malades à se déplacer vers les structures sanitaires d'El Attaf et du chef-lieu de wilaya sur une distance de plus de 50 km.La pauvreté est apparente parmi la population d'autant que la topographie de cette région n'encourage pas l'apparition de certaines activités créatrices d'emploi.Par ailleurs, de nombreuses familles continuent de vivre dans des bidonvilles, lesquels représentent un danger pour leur santé et risquent à tout moment de s'effondrer d'un moment à un autre. A cause de cette pauvreté de nombreux élèves ont abandonné leurs études et opté pour des travaux manuels dans le but d'aider leurs parents à subvenir à leurs besoins quotidiens. D'autres douars de cette commune, classée parmi les communes les plus pauvres d'Algérie, continuent de souffrir du sous-développement, lequel est dû à la nature de la topographie, au choix de développement et à l'absence d'une politique visant l'amélioration des conditions de vie des populations localisées dans ces zones de «transit» vers d'autres wilayas. En attendant que le nouveau découpage soit plus clément pour ces zones, la population, quant à elle, continue de souffrir des erreurs commises par les services concernés.