Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, assure qu'il ne reste plus aucun établissement scolaire construit en amiante en Algérie. Tous ont été détruits sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en réponse à la question d'un député lors de la séance plénière de jeudi dernier. Cela concerne particulièrement la wilaya de Djelfa où il existait jusqu'à il y a quelques mois six établissements en amiante, deux par palier, menaçant sérieusement la santé des enfants. Ces derniers suivent leurs cours dans d'autres établissements en attendant la réception de nouvelles structures. Concernant les établissements en préfabriqué, Benbouzid a indiqué que ceux de la wilaya de Chlef ont été tous éradiqués. Ceux de Aïn Defla sont éliminés progressivement. Une somme de 8 milliards de dinars a été consacrée à cette opération, sur une durée de cinq ans, a-t-il rapporté. Interpellé sur la violence en milieu scolaire, le ministre de l'Education nationale a assuré que ce phénomène est en baisse depuis 2005-2006. Selon ses dires, la violence exercée par les enseignants et l'administration scolaire contre les élèves était de moins de 1% par rapport aux autres types de violence. Un taux qu'il qualifie de faible par rapport au nombre d'élèves. Ses services se penchent sur la question pour trouver les voies et moyens d'y faire face et un décret exécutif a été élaboré dans ce sens par son département. Ce décret est actuellement au niveau du Premier ministère. M. Benbouzid soutient que ce phénomène n'est pas propre à l'Algérie et qu'il ne représente pas grand-chose par rapport à ce qui se passe ailleurs dans le monde. La violence scolaire dans les pays arabes représente 30% des cas de violence, affirme-t-il. Elle est de 35% en Europe et de 65% aux Etats-Unis. K. M.