De sources bien informées, on apprend que la Direction des œuvres universitaires a vu son plan de gestion PGS rejeté par les services de la fonction publique. Les raisons de ce rejet restent multiples, néanmoins, on parle de plusieurs erreurs signalées. A priori, la reconduction d'un puissant et généreux syndicaliste qui a atteint l'âge de la retraite à son poste pour une année supplémentaire semble avoir fâché l'inspecteur de la fonction publique. Pourtant, les instructions de celle-ci étaient claires à ce sujet. Qu'est-ce qui a motivé le maintien de ce syndicaliste qui a bénéficié d'un procès-verbal d'installation en tant que secrétaire général de la section de la résidence universitaire où il a effectué, en tant qu'entreprise, des travaux de réaménagement douteux. Le directeur de cette cité universitaire, qui a refusé d'avaliser les factures de cet indélicat personnage, a été l'objet d'une horrible cabale montée de toutes pièces. Relevé de son poste, suspendu puis traduit en justice pour des raisons insensées, il vient de bénéficier d'un non-lieu et espère être réhabilité dans ses fonctions. Ce syndicaliste avait finalement trouvé la parade pour ne pas mouiller ses acolytes directeurs de résidences universitaires qui avaient daigné lui attribuer des projets de réalisation et de fourniture en quincaillerie. Il se fait payer les travaux douteux et très onéreux par des injonctions judiciaires, à travers des ponctions d'office. Cela en l'absence des directeurs de cités qui doivent observer le silence le plus total. Comme cela tout le monde est couvert. «Ce n'est pas toi qui vas payer. C'est la justice qui te l'a ordonné. C'est simple. Tu n'as qu'à ne pas partir et comme ça, ce sera facile. Je l'ai déjà fait avec les autres. Et je suis là», avait-il demandé à l'ancien directeur de la résidence universitaire de Maraval. Une résidence qui reste livrée à une bande d'individus au casier judiciaire chargé, affectés à la défunte résidence universitaire, la CUMO, qu'ils ont sabotée complètement. Cela intervient alors que des décisions importantes sont annoncées à l'issue de la visite du directeur général de l'ONOU en compagnie du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui présidera, aujourd'hui à Oran, une rencontre universitaire régionale Ouest.