De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine S'occuper de sa santé signifie aussi protéger celle des autres qu'il s'agisse de l'entourage ou de nos propres enfants. Il est connu depuis bien longtemps que le taux de mortalité chez les nouveau-nés dépend de plusieurs facteurs liés en particulier à la nature des soins et au suivi médical. Le niveau de vie et d'instruction du couple joue également un rôle important dans la santé future d'un nouveau-né. Si, aujourd'hui, le secteur de la santé s'est développé un peu partout dans le monde entier et que les services concernés arrivent à intervenir et à améliorer la santé de la population selon les moyens disponibles, il se trouve qu'on continue d'entendre ici et là des lacunes dans la prise en charge de certaines types de maladies. Notre pays à l'instar des autres pays du monde essaye de faire de son mieux depuis plusieurs années dans le but d'améliorer la prise en charge de sa population, et ce, en adaptant une politique qui vise à garantir à l'ensemble des tranches de la population des soins à travers la réalisation de nouvelles structures médicales, l'acquisition de nouvelles équipements de santé et le recrutement de praticiens dans les différentes spécialités. En dépit de ces dispositions prises parfois, il est difficile de contrecarrer certaines types de maladie souvent dangereuses et ce, à cause de l'absence d'une culture médicale chez une grande partie de la population et particulièrement celle vivant dans le milieu rural, où l'on continue de voir des accouchements avec des méthodes traditionnelles souvent à l'origine des complications pouvant toucher soit le nouveau-né, soit la maman et, parfois, les deux. Des cas de décès chez les nouveau-nés ont été enregistrés dans le milieu hospitalier ou ailleurs parfois à cause d'un laisser-aller de certaines femmes lors de la période de grossesse, ce qui facilite l'apparition d'infection grave difficile à guérir. Au niveau de la wilaya d'Aïn Defla, certaines bébés naissent avec des infections néonatales parfois faciles à prendre en charge mais il se trouve que, si les symptômes de ces infections ne sont pas détectés, cela peut se répercuter gravement sur la santé de l'enfant et même entraîner sa mort.Ces infections néonatales sont la principale cause de mortalité dans de nombreuses régions et ce, à cause du manque de sensibilisation des couples, lesquels doivent prendre leurs dispositions pour que leurs futurs enfants naissent et grandissent en bonne santé. Selon les médecins, les infections néonatales peuvent se transmettre durant trois périodes, autrement dit avant la naissance par contamination materno- fœtale, pendant et après la naissance. D'après les mêmes sources, ces infections peuvent être d'origine virale et transmises de la mère à l'enfant, certaines d'entre elles sont connues avant la naissance grâce au dépistage. Il existe également des infections d'origine bactérienne où de nombreux germes peuvent provoquer ce genre d'infections pendant l'accouchement ou par contact de l'enfant avec son environnement. Certains types d'infections présentent un grave danger pour la santé des nouveau-nés et nécessitent un traitement médical urgent. En somme, la population dans le milieu rural continue d'ignorer les dangers de ces infections néonatales d'autant que les campagnes de sensibilisation n'ont pas encore atteint leur objectif, celui de mieux informer sur les dispositions à prendre pour se protéger et dépister précocement ce genre d'infections.