à moins de quatre jours du coup d'envoi de la 27e Coupe d'Afrique des nations/Orange, Luanda s'enfièvre. Le tournoi commence à alimenter l'essentiel des conversations. Et chacun de s'interroger sur les vainqueurs potentiels, sur le nom des équipes qui sortiront du premier tour. La première délégation de la CAF, notamment celle qui aura en charge les médias, est arrivée dimanche après-midi dans la capitale angolaise et a pu constater que tout était déjà bien en place pour le premier accueil : banderoles et dépliants ont été distribués dès les premiers pas dans le pays. Trois comptoirs étaient ouverts à l'aéroport pour accueillir des gens venus pour la Coupe d'Afrique, régler d'éventuels problèmes. «Je suis très satisfait du processus à l'aéroport. L'atmosphère dans la ville est énorme. Vivement que la compétition commence», dit un journaliste étranger. On sent le pays prêt à faire la fête, à vibrer pour la compétition dont il attend beaucoup. L'Angola accueille pour la première fois une épreuve de ce standing mondial et entend profiter de ce rendez-vous pour valoriser son image au-delà de ses frontières. C'est un des enjeux de la CAN/Orange mais, pour la population, il n'est pas le seul. On aimerait bien que les Palancas Negras réalisent une grande performance qui ferait oublier le cafouillage des éliminatoires. On y croit et chacun a la conviction que son équipe est à même de retenir le trophée pendant les deux années à venir. Il faudra d'abord réaliser une prestation de qualité, le 10 janvier, face à une équipe du Mali qui n'est pas mal à l'aise à l'extérieur. Tout au long de la semaine, l'aéroport de Luanda va être un des centres d'attraction d'Angola 2010, entre l'arrivée des équipes, toutes en stage de préparation actuellement et celles de la grande famille du football africain.