Après le verdict pris au niveau de la ligue et ensuite de la fédération, au sujet du litige RCK-USMH, et le maintien de la décision d'enlever 6 points ainsi que le point du match nul de la dernière rencontre entre les deux formations, le club banlieusard, non satisfait de cette décision, a décidé de porter l'affaire devant le tribunal arbitral sportif (TAS). La Ligue nationale de football a reconnu la fraude d'identité et la fausse identité dans sa notification de décision envoyée au club de l'USMH qui a appliqué l'article 97 pour inscription sur la feuille de match d'un joueur dissimulant son identité. Pour rappel, le texte qui s'applique sur le cas de l'affaire Khellidi stipule la condition de fraude sur l'identité ou l'état civil. Comme tout le monde le sait, le joueur Khellidi a déposé au niveau du RCK des documents d'état civil avec un prénom qui n'est pas le sien. Suite au verdict prononcé par le TAS concernant cette affaire, la FAF s'est retrouvée face à un nouveau ABS-WAR. Le tribunal s'est déclaré incompétent après avoir été saisi par les dirigeants du RCK. Le TAS, qui a traité l'affaire en dernière instance, n'a pas tranché mais s'est contenté d'émettre un avis selon lequel la faute n'incombe pas au RCK. Et que ce n'est plus une dissimulation d'identité, mais une usurpation d'identité (cas non prévu par la FAF). Il renvoie ainsi l'affaire à la FAF pour qu'elle la traite de nouveau. Reste à savoir si le président de la fédération rouvrira le dossier. Du côté de la FAF, c'est le silence radio. Les tentatives de contacter le président de la fédération ou un membre de cette instance se sont révélées vaines, ce qui explique la gêne de cette instance. A Kouba, si les dirigeants et les supporters sont dans l'expectative, à El Harrach, c'est le calme plat.