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Des moyens et des atouts pour rattraper le retard
Programmes de mise à niveau des entreprises à Tizi Ouzou
Publié dans La Tribune le 01 - 02 - 2010


Photo : Riad
De notre correspondant à Tizi Ouzou
Malik Boumati
Les entreprises de la wilaya de Tizi Ouzou sont concernées par les différents programmes de mise à niveau mis à leur disposition pour renforcer leur compétitivité sur le marché national mais aussi international. Le programme MEDA 1, financé en majorité par l'Union européenne, a bénéficié à quelques entreprises seulement de la wilaya de Tizi Ouzou du fait que les conditions d'accès à ce programme étaient draconiennes, notamment concernant la non-inclusion des entreprises du BTPH qui forment une bonne partie du tissu économique de la wilaya. Le programme MEDA 2 viendra intégrer quelques filières
spécifiques, y compris technologiques mais ne réussira pas à englober les entreprises de la wilaya, toujours pour la même raison.Mais entre les deux
programmes, le gouvernement algérien a lancé un programme de mise à niveau pour lequel toutes les entreprises sont éligibles, y compris celles des travaux publics et du bâtiment, qui représentent, à fin 2009, pas moins de 23% des PME dans la wilaya. Ce programme est une aubaine pour les nombreuses entreprises de la wilaya de Tizi Ouzou, pour peu que les opérateurs économiques expriment le vœu de bénéficier de ces programmes. Mais à ce jour, peu d'entreprises, particulièrement les PME, en ont bénéficié.Et cela semble désoler la directrice de la PME et de l'artisanat de la wilaya, Mme Baya Heriouk, qui ne veut surtout pas s'attarder sur les raisons de cet échec, tout en refusant de l'appeler ainsi. «Pour le bien de la wilaya, il faut toujours positiver. Je n'aime pas m'attarder sur le négatif», dira la première responsable du secteur de la PME dans la wilaya qui insistera tout au long de l'entretien sur «la prédisposition naturelle des PME de la wilaya de Tizi Ouzou à la compétitivité». Selon notre interlocutrice, c'est un atout considérable dans le cadre de la politique de mise à niveau en vigueur, parce qu'«il y a une volonté de bien faire de la part des opérateurs économiques de la wilaya», ajoutant dans ce sillage qu'il y a plus de deux cents entreprises, en majorité du secteur du BTPH, qui ont postulé aux programmes de mise à niveau, à la recherche de la qualité. Il est vrai que ce chiffre reste dérisoire lorsque l'on sait qu'à la fin de l'année écoulée, la wilaya de Tizi Ouzou comptait 20 154 PME, dont 2 314 créées durant l'année 2009. Mais les 24% que constituent les commerces et les services, soit 4 755, faussent un peu les calculs des responsables qui préconisent le développement et la promotion des entités productives, notamment à travers les programmes de soutien à la création et à l'exploitation de la PME. Dans ce sillage, la directrice de la PME et de l'artisanat de la wilaya, installée il y a seulement quelques mois, dit œuvrer dans le sens de la multiplication du nombre d'entreprises de production qui engendrent des plus-values. Pour cela, elle compte beaucoup sur les programmes de mise à niveau proposés par la commission européenne et le gouvernement algérien, mais surtout sur le fonds de garantie mis par les pouvoirs publics à la disposition des entreprises dans le cadre de l'aide à l'investissement.
Un fonds de garantie doté d'un milliard de dinars et dont la mission est d'accompagner les investisseurs dans des projets de création, de rénovation et/ou d'extension d'entreprises. Sur le milliard de dinars, 70 milliards de centimes sont réservés aux petites et moyennes entreprises de la wilaya de Tizi Ouzou, toujours selon notre interlocutrice qui ne manquera pas de préciser que ce fonds de garantie au profit des entreprises aidera à créer plus de 2 000 emplois supplémentaires. Au jour d'aujourd'hui, trente-six entreprises seulement ont bénéficié de l'apport du fonds de garantie dans la wilaya de Tizi Ouzou. C'est toujours insuffisant pour la directrice de la PME et de l'artisanat même si la wilaya est classée deuxième au niveau national après la capitale qui compte plus de trois cents entreprises. Mais qu'est-ce qui fait que les programmes de mise à niveau ont accusé tout ce retard dans leur mise en œuvre dans la wilaya de Tizi Ouzou ? Notre interlocutrice dit ne pas vouloir s'attarder sur le passé mais plutôt sur l'avenir, d'autant qu'elle se dit agréablement surprise par l'esprit d'entrepreneuriat prédisposé à la compétitivité qu'elle a trouvé chez les opérateurs économiques de la région. Mais nous découvrirons vite que la wilaya de Tizi Ouzou n'est pas la seule à connaître ce retard mais c'est le cas de beaucoup d'autres wilayas du pays, à croire une source de la direction de l'industrie de la wilaya, qui a requis l'anonymat, selon laquelle c'est le statut de l'agence nationale de mise à niveau, chargée de piloter le programme, qui posait problème à ses promoteurs. Le programme ayant besoin de l'apport des experts et autres spécialistes dans la mise en œuvre, l'agence trouvait toutes les difficultés à rémunérer les experts consultés avec son statut d'entreprise publique à caractère administratif (EPA). Notre source se dit optimiste cependant puisque le gouvernement a lancé, depuis quelques mois déjà, la procédure de changement de statut pour que l'Agence nationale de mise à niveau devienne une entreprise à caractère commercial (EPIC) afin que ses actions ne soient plus freinées au profit des entreprises. Ce changement de statut devrait intervenir
incessamment, croit savoir la même source.


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