De notre correspondant à Tizi Ouzou Malik Boumati Plus de 15 000 stagiaires de la formation professionnelle sont attendus. En effet, les différents établissements de la formation professionnelle de la wilaya de Tizi Ouzou, au nombre de 43, sont appelés à accueillir 15 025 stagiaires à partir d'aujourd'hui, soit un taux d'augmentation de places pédagogiques de 17% comparativement à la rentrée de la formation professionnelle de l'année dernière qui avait enregistré quelque 12 800 stagiaires. Les instituts de formation spécialisée, les centres de formation, les annexes ainsi que les écoles privées sont déjà prêts à accueillir les stagiaires dont la majorité est inscrite dans des formations manuelles, soit 83% d'entre eux. Selon un document de la direction de la formation et de l'enseignement professionnels de la wilaya de Tizi Ouzou, présenté lors d'un conseil de wilaya tenu le premier octobre dernier, le secteur compte, selon les dispositions du plan quinquennal, réhabiliter les métiers manuels pour accompagner les grands projets de l'Etat, notamment dans l'agriculture, l'hôtellerie et le BTPH, revaloriser les métiers de l'artisanat traditionnel pour sauvegarder ce riche patrimoine, ouvrir des spécialités de l'économie nouvelle fondée sur le savoir, intégrer un programme de loisirs et de divertissements à travers une politique d'humanisation du secteur, s'ouvrir sur l'environnement et mettre en place des mécanismes de partenariat durable avec les partenaires socioéconomiques et culturels. «Ces nouvelles réformes engagées sont principalement orientées vers la préparation, la formation et la mise à niveau des ressources humaines car s'agissant d'un investissement sûr et durable», est-il encore dit dans le rapport en question. A noter que, sur le nombre de stagiaires inscrits, 5 000 sont des nouveaux dont 1 025 sont inscrits dans la branche du bâtiment et des travaux publics, 765 dans celle de l'électricité et de l'électroniqicité et de l'électronique, 720 dans celle de l'habillement et textile et 665 dans la branche de l'artisanat traditionnel. Ce qui montre que les branches les plus encouragées correspondent aux besoins du marché du travail où les entreprises du bâtiment se plaignent souvent du manque de main-d'œuvre qualifiée.