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Report de la réunion de l'AIIG prévue les 3 et 4 mars à Oran Afin de se consacrer totalement aux préparatifs de la 16ème conférence internationale du gaz LNG 16
La réunion de l'Association internationale de l'industrie gazière (AIIG) prévue les 3 et 4 mars prochain à Oran a été reportée sine die. C'est ce qu'a annoncé hier à Oran le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. La réunion, selon lui, aura lieu après la tenue de la 16ème conférence internationale du gaz (LNG 16) prévue au mois d'avril prochain, a-t-il précisé en marge d'une visite de travail à Oran. Animant une conférence de presse, rapportée par Algérie presse service, le ministre a justifié ce report par la «volonté d'une meilleure préparation de la LNG 16», surtout que le Centre des conventions, qui sera opérationnel vers la fin février, nécessite une mise à l'essai de ses différents équipements. M. Khelil a indiqué que ce report a été décidé pour se «consacrer» aux préparatifs de la GNL 16, à laquelle sont attendus plus de 3 000 participants, tout en signalant que «les chantiers de réalisation du centre des conventions dont le taux d'avancement a dépassé 94% ont enregistré un retard de 15 jours par rapport aux délais fixés, en raison des intempéries ayant sévi ernièrement dans la région». Abordant la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévue le 17 mars 2010 à Vienne, M. Khelil a signalé que la décision qui sera prise sera «en harmonie avec le rythme de la croissance de l'économie mondiale dans les prochains mois», tout en soulignant que l'OPEP a devant elle deux choix : maintenir le quota de production actuel ou le réduire. Plusieurs indices démontrent une réduction de l'importation de pétrole lors de la prochaine période, notamment la hausse de la valeur du dollar sur les marchés et la baisse de la demande de certains grands pôles industriels mondiaux, à l'instar de la Chine, a-t-il estimé. Evoquant les récentes déclarations du président français quant au raccordement de la Corse dans le cadre du projet «Galsi» au gazoduc reliant l'Algérie à l'Italie et dont l'entrée en service est prévue entre 2012 et 2013, le ministre n'a pas écarté la faisabilité technique d'une telle entreprise. Il a toutefois relevé que «l'Algérie n'a pas encore reçu de demande officielle dans ce sens de la partie française». «La France est en pourparlers avec le partenaire italien et aucun résultat n'est encore enregistré à ce jour», a-t-il fait savoir. Le raccordement de la France à ce projet, dans lequel l'Algérie détient une part de 46%, est possible selon deux formules : soit le raccordement de la Corse à partir de l'île de la Sardaigne en Italie au gazoduc sous-marin, soit la production de l'énergie en Sardaigne et son transfert vers la Corse, a-t-il expliqué, tout en rappelant que la société Gaz de France (GDF) avait refusé d'adhérer à cet investissement lors de son lancement. G. H.