Après le football, c'est le handball algérien qui brille en réussissant à arracher une place au Mondial suédois qui aura lieu l'année prochaine. La défaite des Verts, avant-hier en début de soirée, dans leur match des demi-finales des Championnats d'Afrique de handball, face à l'Egypte, pays organisateur, sur le score de 26 à 24, n'enlève en rien de la valeur et du statut de l'une des meilleures équipes du continent africain. Hier, ils ont pu remporter la rencontre pour la troisième place qui les a opposés à la RD Congo (30-22), ce qui leur a permis d'arracher une place au Mondial 2011. Un résultat qui confirme quelque part le retour de l'Algérie sur la scène sportive mondiale, quoique le handball algérien a toujours été au sommet de l'Afrique. En tout état de cause, cette qualification au Mondial, qui survient quelques mois seulement après celle de l'EN de football, démontre à tous points de vue que le sport algérien peut rivaliser avec les meilleures nations dans le domaine sportif, du moins sur le continent, pour peu que les moyens adéquats soient mis à la disposition des jeunes. La qualification au Mondial de football et de handball devrait surtout être utilisée comme un «détonateur» pour une réelle impulsion du sport national en revenant à la formation à la base, seul et unique moyen de «pérenniser» ces bonnes performances. Aujourd'hui, tous les jeunes, globalement épris de moments de joie pareilles, s'identifient aux Ziani, Bougherra, pour le football, ou bien à Boudrali et Chahbour pour le handball. Plus d'une nation ont profité de telles occasions, même si elles ne sont qu'occasionnelles, pour redynamiser leur sport. Il n'y a qu'à voir tout l'engouement populaire qu'a provoqué la sélection nationale de football avec l'approche de la fin de la phase éliminatoire de la Coupe du monde ou bien tout l'intérêt qu'ont suscité les deux équipes de handball, dames et messieurs, chez les jeunes Algériens. Après presque une décennie de disette, l'Algérie est en train de revenir et de s'illustrer peu à peu au plan international. Le sport national, qui a également été touché par la crise, et d'une manière significative, est en train d'emprunter cette courbe ascendante. Aux uns et aux autres de faire en sorte que cet élan ne soit en aucune manière freiné par des politiques inadéquates. Une réelle réforme de la chose sportive s'impose. Elle doit accompagner et fructifier cette impressionnante ferveur qui a, par ricochet, été plus qu'utile pour les sélections nationales dont les joueurs ont été galvanisés par ce soutien. En tout état de cause, contre vent et marée, l'Algérie a pu se replacer sur la scène continentale. En l'espace de quelques mois seulement, la sélection nationale de football, pour ne citer que celle-ci, est devenue un adversaire à «redouter». Dans le handball, l'Algérie continue également à s'imposer comme étant l'une des meilleures équipes africaines. La jeunesse lgérienne en générale, et le sport en particulier, devront tirer profit de ces bonnes performances. A. A.