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Identité nationale et littérature palestinienne en débat Thème d'une conférence à la Bibliothèque nationale dans le cadre du mois de solidarité avec la Palestine
Une rencontre portant sur le thème «identité nationale et littérature palestinienne» a été animée dimanche denier, à la Bibliothèque nationale (BN) du Hamma, par la sociologue palestinienne Suzanne El Farah. La conférence a été organisée dans le cadre du mois de solidarité avec la Palestine. D'emblée, la conférencière dira que «la littérature palestinienne, qui est très ancienne, compte de très grands noms», citant les noms des écrivains, tels Rouhi Khelidi, Ibrahim Toukan, Nadjet El Sadqi, Aïssa El Issa, Ibrahim Djabri et Toufik Qun'an. Par ailleurs, la sociologue fera des rappels sur la littérature palestinienne en informant que celle-ci a participé au grand mouvement culturel du XIXe siècle. «La Palestine, dont la littérature s'inscrit dans la littérature et la culture arabes, a participé au XIXe siècle au grand mouvement culturel appelé Nahda», affirme Mme El Farah. Après avoir mis en exergue la richesse et la diversité des styles de la littérature palestinienne, l'oratrice a souligné que «l'une de ses spécificités est la marque de la tourmente qu'elle porte en elle, tourmente du groupe et tourmente de l'individu». De son côté, le romancier algérien Rachid Boudjedra a présenté son ouvrage Journal d'un Palestinien, un roman qu'il a écrit en 1972, dans lequel il dénonce le sionisme et met en exergue le courage et la bravoure du peuple palestinien. A ce propos, le romancier dira : «Le livre est ancien mais les faits qu'il contient restent toujours d'actualité» en ajoutant qu'il avait rapporté dans ce livre ce qu'il avait vu. L'écrivain précisera également que le livre a été refusé par la maison d'édition française qui pourtant le lui avait commandé. M. Boudjedra conclura son intervention par la lecture d'un de ses poèmes intitulé Improvisation dans l'art de siroter le café arabe, paru au début des années 1970. Au programme de cet après-midi figurait également la projection d'un film documentaire portant le titre Mahmoud Darwich et la terre comme langue de Simone Bitton. Notons que le programme du mois de solidarité avec la Palestine est riche et comprend plusieurs communications, une projection de films documentaires, une exposition de photographies intitulée «Parcours de la Nekba» et un atelier de dessin sur le thème «des enfants de la Palestine s'expriment». T. L.