Photo : Riad De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Devenue obligatoire depuis l'année 2003, après le tremblement de terre qui a ravagé la wilaya de Boumerdès, l'ordonnance 03-12 du 26 août 2003, portant sur l'assurance contre les catastrophes naturelles est applicable sur l'ensemble des localités de la wilaya de Bouira, pour les personnes physiques ou morales propriétaires d'un bien immobilier ainsi que les personnes physiques ou morales exerçant une activité industrielle ou commerciale. Le montant de l'assurance est payé de manière périodique par les citoyens propriétaires et il est comptabilisé sur la facture délivrée par les services de la Sonelgaz. Cependant, rares sont les citoyens qui sont au fait de l'utilité de cette assurance, qui, en fait, protège tout propriétaire ou locataire en cas de catastrophe naturelle pouvant mettre en danger la vie des personnes. En ce qui concerneles risques naturels couverts, peu de citoyens sont bien renseignés sur l'importance de cette police d'assurance et les compensations qu'elle peut générer au cas où un sinistre se produit. Un groupe de fonctionnaires exerçant dans le secteur des assurances a cité les catastrophes naturelles qui peuvent faire l'objet d'une police d'assurance, en l'occurrence les tremblements de terre, les inondations, les coulées de boue, les tempêtes et autres vents violents. Par ailleurs, le manque d'information fait qu'un grand nombre de citoyens ignorent comment se faire indemniser auprès des organismes assureurs après la survenue d'une catastrophe naturelle. Diverses prestations sont mises à la disposition des citoyens souscripteurs d'une police d'assurance. Il y a les contrats multirisques habitations, adaptés à chaque catégorie de citoyen voulant assurer une résidence ou un logement, contre les risques de dégradation tels que les incendies, les dégâts des eaux, les bris de glaces et le vol. Ce type d'assurances suscite, de jour en jour, l'intérêt des propriétaires d'habitations du fait de la multiplication du nombre de cambriolages et les incendies causés par les fuites de gaz ou d'explosion de bouteilles de gaz butane, sinistres à la suite desquels les propriétaires perdent tous leurs biens et se retrouvent souvent sans toit. Cependant, les citoyens qui ont un revenu limité ne peuvent souscrire à cette assurance du fait de la somme relativement élevée qu'ils doivent payer annuellement. En effet, un assureur nous a déclaré que pour une assurance multirisque d'un logement de type F4, qui a une valeur de 600 millions de centimes avec tous les biens, le total de la prime multirisque à payer avoisine 21 000 DA. Un tarif qui se situe au-dessus des capacités salariales de nombreux ménages, nous a confirmé la même source.