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Enième annonce de la nécessaire révision du code de l'information élaboration future de lois régissant la publication, la publicité, l'audiovisuel et les sondages
Photo : APS Par Hasna Yacoub Le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, M. Azzeddine Mihoubi, a souligné, hier à Alger, que le nouveau code de l'information sera élaboré avec le concours de toutes les composantes de la presse nationale. En fait, il ne s'agit pas là d'une nouveauté mais juste d'un rappel puisque l'année dernière, M. Mihoubi avait également assuré que le code de l'information, cette revendication lancinante des journalistes, est une question qui a été clairement soulignée dans le programme du chef de l'Etat et qu'il sera révisé sur la base de l'expérience acquise par l'Algérie dans ce domaine. Il faut peut-être rappeler que l'année d'avant et celle qui l'a précédée ainsi qu'il y a une décennie, tous les responsables qui se sont succédé au ministère de l'information se sont engagés à réviser le code de l'information mais, jusque-là, il n'a été question que de paroles en l'air. Actuellement, ni le statut du journaliste ni le code de l'information ne semblent faire partie des centres d'intérêt. Dans ce secteur, où tout reste à faire, l'on se limite pour le moment à des recommandations sommaires qui ressemblent plus à une phraséologie de circonstances. Et des circonstances, il y en a une au moins chaque année. Comme celle d'hier où une conférence-débat a été organisée au siège de l'APS à l'occasion du 20e anniversaire de la promulgation du code de l'information d'avril 1990 et en préparation à la célébration de la Journée internationale de la liberté de presse (3 mai). Invité à cette conférence-débat, M. Mihoubi a donc affirmé que la révision de ce code «n'est plus un choix, mais une exigence». Ajoutant que l'élaboration se fera avec le concours de toutes les composantes de la presse nationale, «même en l'absence d'organisations fortes et représentatives». M. Mihoubi a annoncé, une fois de plus, que ce code «constituera un cadre global qui organisera le travail journalistique et d'information», sans manquer de faire le constat. «Le champ médiatique national n'est pas organisé comme il se doit et il n'existe pas d'organisations assez représentatives avec lesquelles on pourrait échanger les points de vue sur les différents aspects en relation avec le secteur. En dépit de cela, nous nous emploierons à mettre en place les mécanismes adéquats pour permettre la participation du maximum de concernés à l'élaboration du nouveau texte». Evoquant la question de la carte de presse, M. Mihoubi a indiqué qu'«il s'agit-là d'un point qui sera inclus dans le nouveau code de l'information». Parallèlement à l'élaboration de ce nouveau code, il a fait savoir que des lois régissant la publication, la publicité, l'audiovisuel et les sondages verront également le jour «pour corriger toutes les incohérences constatées dans ces domaines». M. Mihoubi a estimé que même la presse en ligne (Internet) «a besoin d'être organisée». En faisant une brève rétrospective sur les différentes étapes qui ont marqué l'évolution du secteur depuis la promulgation du code de 1990, le secrétaire d'Etat chargé de la communication a regretté le fait que 20 ans après la promulgation du code en vigueur, la majorité des titres n'ont pas pu se développer pour s'ériger en véritables institutions médiatiques avec des centres d'études stratégiques et des publications complémentaires. M. Mihoubi a également déploré le manque, ces dernières années, d'éthique et de déontologie dans certains écrits de presse, dû, en premier lieu, à l'absence d'un conseil de déontologie. A propos de l'ouverture du champ audiovisuel, il a indiqué que «l'ouverture du champ audiovisuel reste tributaire de l'existence d'un environnement adéquat». Abordant les préparatifs en vue de la célébration de la Journée internationale de la liberté de presse, le responsable a annoncé qu'une journée d'étude sera organisée le 22 avril prochain à Alger pour traiter, notamment, de l'avenir de la presse écrite en Algérie. Un concours (articles et photos) portant sur la qualification de l'équipe nationale de football pour la Coupe du monde 2010 sera également organisé à cette occasion, ainsi que des salons sur les médias à Alger, Oran, Constantine, Ouargla et Béchar.