Photo : Riad Pour la 2e session de formation professionnelle qui a débuté au mois de février dernier au niveau de 30 établissements de formation (14 CFPA, 11 annexes, 4 écoles privées et un INSFP), selon les chiffres donnés par la direction de ce secteur, le nombre de postes offerts pour la formation est de 8 913, dont 1 645 en résidentiel et 1 670 en apprentissage, cours de soir, formation continue, formations destinées aux femmes au foyer et autres catégories. A ceux-ci s'ajoutent les 8 290 stagiaires reconduits dans diverses filières. Par ailleurs, les mêmes services ont donné un aperçu des différentes actions menées sur le terrain pour la préparation de la rentrée de ce mois de février, notamment la validation du plan de formation de wilaya par la commission ministérielle et l'élaboration du guide des offres de formation conformément à la carte pédagogique de la wilaya. L'organisation d'une caravane de sensibilisation et de formation à travers les 12 daïras de la wilaya, ainsi que l'ouverture de nouvelles spécialités au niveau des établissements de formation, dont le secrétariat et l'élevage des petits animaux à Aïn Bessem, la réparation des machines de piquage à Lakhdaria, l'arboriculture et l'ébénisterie à Raffour et le lancement de la formation de plâtriers et de plaquistes dans le cadre de la coopération entre la DFP et la société allemande Knauf. Parmi les formations à la carte déjà lancées, nous citerons l'arboriculture, l'horticulture et l'aménagement des espaces verts mis en œuvre par la société Safa-Zakar au profit de 40 jeunes. Dans le domaine de NTIC quatre établissements ont été créés pour accueillir 269 apprenants dans le cadre de la convention signée par le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels et le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Toutefois, tous ces moyens déployés par ce secteur n'ont pu atténuer les craintes des stagiaires que nous avons rencontrés par rapport aux débouchés et aux possibilités de trouver un emploi dans le secteur privé ou public. Selon quelques-uns, les centres de formation sont devenus des organismes producteurs de diplômés qui ne trouvent pas réellement un emploi pour s'insérer dans la vie active, ce qui fait qu'une grande majorité s'est trouvée contrainte de travailler dans un secteur qui n'est pas en adéquation avec la formation ou l'apprentissage suivis.