De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali Le procès dans lequel Badreddine et Chakib Kharroubi, les deux fils d'Ahmed Kharroubi, P-DG de l'ex-Banque commerciale et industrielle d'Algérie (BCIA), devaient répondre hier de complicité de dilapidation de deniers publics, a été une nouvelle fois reporté par le tribunal correctionnel de Seddikia. Un cinquième report motivé par l'éternelle absence de Badreddine qui se trouve en détention provisoire à la prison d'El Harrach. A moins d'un autre impondérable, le procès devrait avoir lieu le 14 juillet prochain. Lorsque la BCIA était encore en activité, Chakib et Badreddine Kharroubi étaient respectivement responsable régionale de la banque privée et patron d'une compagnie d'assurances. Les deux fils Kharroubi devraient comparaître en compagnie des deux frères Nebia, Saïd et Mohamed Amine, commerçants se trouvant en liberté provisoire. Lors du procès de février 2007 au tribunal criminel d'Oran, au cours duquel Ahmed Kharroubi et son autre fils Mohamed Ali (directeur régional de la BCIA) avaient été condamnés à dix années de réclusion par contumace, les quatre accusés n'avaient pas comparu en raison d'un pourvoi en cassation qu'ils avaient introduit auprès de la Cour suprême pour la requalification des faits. L'institution suprême avait jugé la demande recevable et ordonné la conversion des faits de crime en délit. Ahmed Kharroubi et son fils Mohamed Ali sont en fuite, en France, et font l'objet d'un mandat d'arrêt international.