Le reporter-photographe de la Tribune a été empêché hier de remplir sa mission à l'aéroport international d'Alger. Assurant la couverture médiatique des perturbations ayant affecté le transport aérien mondial et auxquelles l'aéroport Houari Boumediene n'a pu échapper, notre reporter a été interdit de prendre le moindre cliché. A la grande surprise de nos reporters, le photographe, abordé par les agents de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA), se verra interdit de prendre des photos. Les responsables de ladite société lui ont clairement expliqué que son travail dans l'enceinte de l'aéroport international d'Alger est soumis à une autorisation préalable. Une autorisation qui ne lui sera établie que si le journal accepte de s'acquitter de la somme de 17 550 DA par heure. Les responsables de la SGSIA, en l'occurrence les services de la direction financière et commerciale, ont même envoyé une correspondance au journal dans ce sens en plus d'un devis. Cet excès de zèle ne peut être interprété que comme une entrave pure et simple à la mission d'informer. S'acquitter de 17 550 DA pour des prises de vues à l'aéroport international d'Alger est plus que burlesque. C'est tout bonnement ridicule. Malheureusement, le ridicule ne tue pas…