Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, Cherif Rahmani, a affirmé hier qu'un programme sur les énergies renouvelables est en cours d'élaboration par le gouvernement. Evoquant la loi sur le littoral pour protéger les côtes algériennes contre la pollution et les changements climatiques, il a affirmé qu'il est impératif pour le gouvernement algérien de réduire les énergies fossiles, notamment le pétrole et le gaz, qui «sont dans quelques décennies appelées à disparaître pour ne pas dire à se réduire». «L'invité de la rédaction», émission présentée par la Chaîne III de la radio nationale, a estimé qu'«il est impératif pour le peuple algérien et pour le gouvernement de se placer dans une perspective de réduction des énergies fossiles et d'aller progressivement en augmentant le taux de pénétration des énergies renouvelables». Pour cela, a-t-il affirmé, «il y a une loi et un plan sur les énergies renouvelables, pour pouvoir substituer progressivement les énergies renouvelables aux énergies fossiles». La déclaration du ministre vient conforter celle du directeur général de l'Unité de développement des équipements solaires (UDES), M. Chikouche, qui, lors de son passage à la même émission, a déclaré que l'Etat algérien a dégagé une enveloppe de 1 milliard de dinars pour le développement des énergies renouvelables dans le programme national de recherche. Faisant état d'un programme qui dure depuis des années, il a souligné que différentes unités œuvrent à la maîtrise de la fabrication des cellules entrant dans le module solaire. Dans le domaine des énergies renouvelables le principe de transfert de technologie a été accepté et il ne reste qu'à définir les mécanismes lors de la réunion des 5+5 à Oran. A. R.