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Les correspondants toujours à bord du dernier wagon
Vingt ans après la naissance de la presse indépendante en Algérie
Publié dans La Tribune le 02 - 05 - 2010

Ils sont comme les soldats qu'on envoie au front. Mais ils se battent avec leurs plumes. D'eux, les lecteurs ne connaissent que les signatures. Durant la décennie noire, certains d'entre eux ont payé de leur vie le prix de leur engagement contre la corruption
et le terrorisme islamiste. Leur remarquable vigilance permet aux citoyens d'être constamment informés sur tout ce qui est susceptible d'améliorer leur quotidien. Pourtant, on parle peu d'eux et on ignore les dures conditions dans lesquelles ils exercent, avec amour et conviction, leur noble métier. Dans la plupart des rédactions, les responsables des journaux ne se rappellent leur existence que
lorsqu'ils ont besoin d'eux pour une enquête, un reportage ou un travail factuel. Les correspondants, puisqu'il s'agit d'eux, jouent un rôle semblable à celui des mains et des pieds dans le corps humain. Et pour cause, sans eux, les journaux qui se disent être des publicatoins d'information à vocation nationale, deviendraient des coquilles vides. Mais que sait-on des difficultés quotidiennes qu'ils continuent de rencontrer vingt ans après la naissance de la presse indépendante. De nombreux correspondants continuent d'élire domicile dans les kiosques multiservices d'où ils faxent leurs articles à la rédaction centrale. Certains d'entre eux ne sont même pas déclarés à la Sécurité sociale par leurs employeurs. Pour ceux qui ont la chance d'avoir un bureau, hyper-équipé pour certains, et dans
certaines régions où il y a un fort lectorat, ce sont souvent les responsables qui profitent des moyens matériels octroyés par le journal. On voit ainsi des correspondants partir travailler par bus ou à pied alors que le véhicule de service est conduit par le fils ou le cousin du chef de bureau qui, il faut le préciser, est soit un retraité de l'éducation ou un collaborateur du journal. Les correspondants qui ont le journalisme pour métier se voient ainsi réduits à travailler sous les ordres d'un chef de bureau que les employeurs nomment, non pas pour sa compétence mais sur la base des affinités qu'il entretient avec les membres des rédactions centrales. Formés sur le tas, les correspondants ne sont pas exempts d'erreurs mais ils sont souvent poursuivis en justice, menacés de représailles par les barons locaux ou agressés par des voyous pour avoir écrit, noir sur blanc, des vérités que ces derniers n'aimeraient pas lire sur les colonnes des journaux. Sur un autre plan, les correspondants sont souvent issus d'autres formations ou métiers et intègrent les journaux par amour de l'écriture et du désir d'être utiles à la société. La formation des correspondants et les stages de recyclage s'avèrent plus qu'une nécessité. Mais combien sont-ils ces correspondants à bénéficier d'une formation qui les aide à améliorer la qualité de leur écriture, tout en évitant de se faire manipuler ou influencer par ceux qui n'ont aucun intérêt à ce que l'opinion publique prennent connaissance de leurs magouilles et autres affaires scabreuses ? Ils se comptent en fait sur les doigts. Combien sont-ils à voir leurs revendications socioprofessionnelles satisfaites lorsqu'ils osent dénoncer les mêmes pratiques que leurs employeurs dénoncent lorsqu'ils sont invités ou interviennent à l'occasion d'une rencontre publique, sur les ondes d'une radio ou sur les nombreuses chaînes de télévision ?
L. M.


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