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La sous-traitance, un marché de 3,5 milliards de dollars à investir
Plus de 50% de l'activité est concentrée dans le BTPH
Publié dans La Tribune le 10 - 05 - 2010

La sous-traitance continue à faire son chemin en Algérie. Même si des statistiques exactes sur des sociétés algériennes et même étrangères qui sous-traitent sont inexistantes encore, des démarches sont entreprises par les pouvoirs publics à travers le ministère de la Petite et Moyenne Entreprise pour structurer cette activité et lui donner de l'élan.En effet, beaucoup de capacités de sous-traitance existant en Algérie ne sont pas exploitées, notamment dans les secteurs de la pétrochimie, de la transformation, de la métallurgie, de la plasturgie, etc. Dans ce secteur industriel, à peine 10% de ces capacités sont utilisées par les sous-traitants algériens. La situation est différente dans le secteur du BTPH qui, selon une étude, concentre 50% de la sous-traitance. C'est surtout le résultat de la commande publique puisque beaucoup de réalisations dans le domaine de l'habitat et même des travaux publics sont en cours. De plus, la sous-traitance dans ce secteur ne demande pas une grande technicité. Cette demande en sous-traitance a d'ailleurs induit la création de beaucoup de PME dans le domaine du bâtiment et des travaux publics ces dernières années.
Une étude et un programme d'action pour la sous-traitance
Il reste donc aujourd'hui à développer la sous-traitance dans d'autres secteurs. Or, les conditions actuelles dans lesquelles évoluent les PME ne peuvent pas leur permettre de répondre aux besoins des grands donneurs d'ordres, qui exigent beaucoup plus de technicité. De plus, les difficultés d'accès aux financements ne leur facilitent pas la tâche. Dans le cadre de la PME de sous-traitance, la banque exige des garanties réelles lorsqu'il s'agit de demander un crédit. Cependant, ces PME, travaillant pour le compte d'un donneur d'ordre, ont des difficultés à répondre positivement aux exigences des institutions bancaires. Et pour cause, elles ne disposent pas d'un bien foncier ou de gros équipements en guise d'hypothèque. Ce sont donc globalement les difficultés d'accès aux crédits qui se posent aux PME de manière plus accrue par rapport aux autres grandes entreprises. Pour mieux maîtriser cette activité, en plus de
la mise en place d'un centre de développement de la sous-traitance en Algérie annoncé par le ministre de la PME et de l'Artisanat, il y a lieu de souligner qu'une étude générale sur ce secteur est en phase de lancement par son département. M. Boukhalfa Khemnou, directeur de la promotion des investissements au niveau du département de Benbada, nous explique que l'étude qui est en train d'être finalisée a pour objectif «une meilleure visibilité sur cette activité dont les capacités réelles sont jusqu'à maintenant méconnues». A l'exception de quelques chiffres de la SNVI ou de la Sonelgaz, «il est quasiment impossible d'évaluer ces capacités dans le détail», signale encore notre interlocuteur.Il sera donc question d'identifier le tissu existant, de connaître sa configuration et les capacités à développer. Au terme de cette étude, il sera procédé à la mise en place d'un programme d'action qui s'étalera sur 5 années et qui permettrait de créer un cadre global afin d'améliorer le développement de cette activité dans les meilleures conditions.Les résultats de l'étude doivent être portés à la connaissance de l'ensemble des intervenants donneurs d'ordres sous-traitants et institutionnels. Et ce, une fois, les avis et les propositions des acteurs du secteur industriel accueillis. Le programme d'action sera finalisé d'ici la fin de l'année.
Une charte pour déterminer les relations des partenaires
Pour mieux cadrer cette activité et la rendre plus transparente, le ministère de la PME propose une charte pour déterminer les droits et obligations de chaque partie prenante, c'est-à-dire les donneurs d'ordres et les sous-traitants. Une idée assez ancienne au niveau du ministère de la PME qui est née avec les bourses de sous-traitance. Cette charte représente un cadre global non imposable aux entreprises qui adhèrent et permettrait à chacun de travailler dans un cadre adéquat plus intéressant, en attendant le cadre global. Sur la part de la sous-traitance étrangère en Algérie, M. Boukhalfa Khemnou dira qu'en l'absence d'une information économique spécifique qui accuse une grande défaillance, il n'est pas possible de savoir combien détiennent ces entreprises en termes de parts de marché. Même les données sur les entreprises algériennes dans le marché de la sous-traitance ne sont pas disponibles. Idem pour les capacités nationales dans ce créneau, encore à l'état embryonnaire, faut-il le souligner. A noter pour l'heure que la SNVI travaille de concert avec 300 à 500 sous-traitants selon les fluctuations de son activité, Sonelgaz avec 3 000 sous-traitants. Mais il y a aussi d'autres entreprises, comme la Sonatrach et la SNTF, qui sont de grands donneurs d'ordres. Le marché de la sous-traitance en Algérie est estimé à 3,5 milliards de dollars. Si les conditions sont réunies, les entreprises algériennes peuvent s'accaparer d'au moins 30 à 40% de parts de marché. C'est un objectif à atteindre. Une fois les informations globales récoltées, le nombre exact d'entreprises sous-traitantes sera déterminé.
B. A.


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