En entamant la seconde phase de son stage helvétique, la sélection algérienne de football aborde la dernière ligne droite qui va la mener à Dublin, la capitale irlandaise, où elle disputera la première joute amicale contre l'Eire de Trappatoni le 28 du mois en cours. Le match Algérie-Eire, qui révélera sans doute le degré de préparation du onze algérien, sera suivi d'un deuxième contre les Emirats arabes unis. Entre les deux rendez-vous, le sélectionneur national aura mis fin au suspense quant aux deux malheureux présélectionnés qui ne figureront pas sur la liste des 23 mondialistes à transmettre à la FIFA le 31 mai 2010. Au vu de l'état physique et du niveau de compétitivité des Verts, les supporters algériens ne croient pas tellement à une qualification au tour suivant dans le groupe C. Il faut néanmoins noter que la préparation est incontestablement à la dimension du match du 13 juin prochain contre la Slovénie. Les Verts bénéficient en effet de moyens dignes des sélections habituées à jouer les premiers rôles dans les grandes manifestations footballistiques. La station de Crans-Montana offre les meilleures conditions possibles pour mieux se préparer, ce qui vient d'être prouvé manifestement par le nombre de sélections qui arrivent ces derniers jours aussi bien en Suisse qu'en Autriche. C'est dire si le choix du lieu du stage n'a pas été approximatif comme cela se faisait auparavant. Les joueurs algériens bénéficient également de la prise en charge médicale qui leur permet d'être en possession de toutes leurs forces physiques le jour du match. Une équipe du centre qatari Aspetar veille sur l'évolution des blessures de certains éléments, à l'image de Meghni qui commence à reprendre espoir de jouer son premier Mondial, lui, qui était loin des terrains depuis la dernière Coupe d'Afrique des nations. Il en est de même pour la préparation physique où rien n'a été laissé au hasard puisque des spécialistes dans le domaine ont été engagés pour la circonstance. On aura ainsi compris que les Verts sont en train de se préparer dans de meilleures conditions et tous les critères de performance semblent avoir été pris en considération. La gestion de l'équipe nationale de football est-elle en train de capitaliser les enseignements de sa participation à la CAN 2010 ? Il n'est pas interdit de le dire si on se fie aux conditions dans lesquelles se prépare le Mondial sud-africain. Il ne restera dès lors au sélectionneur et aux joueurs qu'à prouver de quoi ils sont capables sur le terrain. A. Y.