Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, représentant officiel de l'Algérie à la 63ème Assemblée mondiale de la santé qui s'est tenue à Genève, a appelé à la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre des recommandations de la déclaration d'Alger (juin 2008) concernant particulièrement le développement de la recherche dans le domaine de la santé. Selon une dépêche de l'APS, le ministre Saïd Barkat ainsi que 26 autres représentants d'autres délégations ont également soulevé le problème des médicaments contrefaits. Les critiques étaient d'autant plus persistantes que les intervenants ont mis en cause la nature du partenariat entre l'OMS et le groupe International Medical Products Anti Counterfeiting (IMPACT), accusant ce dernier de partialité, précise l'APS. Ces participants ont appelé à clarifier la définition du médicament contrefait «dès lors que la définition actuelle prête à confusion avec le médicament générique». Une interpellation à laquelle l'APS a décidé de réagir par la promesse de mettre en place un groupe de travail chargé de réfléchir sur la question. Ce groupe est aussi désigné pour définir le rôle de l'OMS dans la mission d'assurer la disponibilité des médicaments de qualité. Interpellés sur le problème de l'alternance régionale au poste de directeur général de l'OMS, certains pays ont justifié son maintien par le fait que «le roulement ne permettrait pas d'assurer l'élection de la personne la plus qualifiée et que cela modifierait fondamentalement la nature du poste de directeur régional qui deviendrait plus une fonction régionale que mondiale». En revanche, d'autres estiment que cette alternance est nécessaire pour «garantir une équité dans la procédure de sélection et faire en sorte que toutes les régions se trouvent sur un pied d'égalité». K. M.